L’Âme de Burtonmania
Des étincelles de rêves se réveillent sous la cendre…
Toi que je n’oublierai jamais,
Même si ardemment je le désirais
Pourquoi suis-je revenue vers toi ?
J’aurai du te laisser, mais je ne le pouvais pas…
Tu es beaucoup trop précieux, trop beau.
Tes mystères m’ont complètement charmée
Beaucoup d’autres font pâle figure à côté
Il t’a suffi d’un appel, et je suis arrivée au galop.
Monument de souvenirs purs et cristallins.
Théâtre de souffrance et de joie
Quand je suis revenue de si loin
C’était pour te retrouver toi, et seulement toi.
Et ces retrouvailles ne furent pas sans peine,
Accompagnées de rancœurs et de haine.
Ta main dans la mienne a fait couler mes larmes
Qui, quand elles touchèrent le sol, se changèrent en roses.
Regarde, comme chacun de nos pas fait naître quelque chose !
Allez, dansons dans cette salle, abandonnons nos armes.
Nous sommes inconscients, complètement malades,
Comme la Liberté sous les fusillades !
Tes mots sont ma lumière dans l’obscurité,
Tes lettres savent si bien guider mes traits !
Et même si parfois ils m’ont trompée
Les renier, jamais je ne le pourrai.
Pour toi, j’apprends à tout tolérer, à tout accepter
Dans ce sombre et tortueux palais,
Tout ce que je veux, c’est panser tes plaies
Guérir ton âme, de ma seule force de reflet.
J’ai bien peur que quoi qu’il puisse se passer,
Je ne puisse m’empêcher de t’adorer.
Comprends-tu ces pleurs d’espoir et de tendresse,
Ô mon manoir, mon antre, mon confident !
Témoin d’une histoire dont le livre est blanc
Une histoire qui pour moi jamais ne cesse...
Et cette histoire noire encrée dans ma vie
Je la porte sur moi jour et nuit
Sous la forme d’un ruban bleu qui se substitue
A un collier écarlate perdu…