Catwoman
Nom:Kyle
Prénom:Selina, ou Catwoman, pour les nocturnes.
Age: 25 ans
Sexe:Femme
Groupe:Aberrants /pour le coup j'ai un petit doute sur le choix du groupe.../
Phrase personnelle:J'en ai plus qu'assez d'être masquée...
Description Physique:
A quoi je ressemble ? Cela dépend, avant ou après m'être faite à moitié violée par des chats ? Bon, il est vrai que les jupes serrées de secrétaire bien sage me siéent à merveille, mais tout de même, ma belle combinaison de cuir a un brin de charme en plus, même si elle cache mes jolies boucles blondes… Autrefois, j'étais toujours bien coiffée, vêtue de la façon la plus correcte qui soit, de façon à me fondre dans la masse avec mon foutu caractère de jeune fille obéissante. Mais après tout, tout le monde peut changer, non ? Maintenant, je suis plutôt du genre cheveux en pagailles, lèvres pulpeuses, habits séduisants et regard de femme fatale. Néanmoins, ne me prenez surtout pas pour une fille facile ; les hommes ne sont pour moi que des êtres pitoyables. De toute façon, la plupart me trouvent un peu étrange, sans doute à cause de ma manie de me lécher les mains… Mieux vaudrait pour vous ne pas oublier le félin qui se cache derrière la femme. Ou l'inverse…
Description Morale:
Cela me déprime toujours lorsque l'on me demande quelle est ma personnalité. Vraiment, vous manquez sincèrement de tact ! Car à vrai dire je ne sais point qui je suis. Le jour, je porte le masque de Selina Kyle, demoiselle étrange et intelligente, la nuit, je porte celui de Catwoman, sorte de femme-animale sombre et insolente dont on ne saura jamais vraiment si elle est une justicière, une délinquante ou une psychopathe. Peut-être les trois ? Parfois, je me demande comment on peut être à la fois aussi gentille et impulsive à la fois. Mais il est certain que j'aime les bijoux : regardez ces pierres qui brillent tels des lunes de verre! Je pourrais tuer pour quelques perles de plus. Sauf que si je tue, je sais parfaitement que, une fois revenue dans la peau de Selina, je maudirais la Catwoman qui se cache en moi. Mais qu'y puis-je si toute cette vie m'a rendue folle ? Toujours à obéir, toujours à laisser les hommes me manipuler et me donner des ordres, jouer les enfants sages chaque jour, hurler en silence derrière le masque de femme-porcelaine que l'on me faisait porter de force. J'en ai gardé assez de colère pour cent vies.
Mais aujourd'hui encore, je suis masquée… et si vous saviez comme j'aimerais brûler ce masque.
Histoire:
-Chéri, je suis rentrée ! Ah non, c'est vrai je ne suis pas mariée.
J'aimais beaucoup dire ça lorsque je rentrais chez moi. Cela me donnait l'impression d'avoir une vie en dehors de mon boulot « d'assistante de direction ». Aujourd'hui, j'ai cessé de me mentir à moi-même ; c'était un boulot de secrétaire, ni plus ni moins. Je ne saurais trouver de mot poétique pour décrire ma vie d'autrefois, alors je vais être directe ; c'était une vie de merde. Le seul homme qui m'ait jamais aimé m'abandonna en me signalant son départ par téléphone, soi-disant parce que son psy affirmait que j'avais une mauvaise influence sur lui. Ma mère était encore sur mon dos, lorsque j'étais censée être une adulte responsable. M on patron, Max Shreck, abusait de moi et riait lorsque je tentais de dire quoi que ce soit d'intelligent ; « Ah les femmes, excellentes pour faire le café, moins douée pour parler ! ». Je me souviendrais de sa sale voix de macho capitaliste jusqu'à la fin de mes jours.
Heureusement, maintenant, il est littéralement grillé d'un baiser fatal. Ironique, non ? Lui qui m'avait gardée sous ses ordres et méprisée pendant tant d'année, lui qui se moquait avec une telle prétention des femmes, le voilà qui crevait par un acte on ne peut plus féminin et romantique, et surtout, par ma faute ! J'avoue en être encore un peu fière.
Ce soir-là me semblait donc être un soir comme les autres. Jusqu'au moment où je me suis souvenue de je ne sais quel dossier que je devais préparer pour mon employeur ; j'ai donc couru jusqu'à l'entreprise, j'ai farfouillé dans les papiers et là… j'ai compris que Max était encore plus un sale enfoiré que je ne l'avais imaginé. Il prévoyait de polluer incroyablement la ville, au lieu de limiter la pollution, comme il l'avait promis !
Je me suis donc allée le voir et lui ait naïvement fait savoir que j'étais au courant de ces petites manigances. Bien mal m'en pris, puisqu'il me jeta par la fenêtre.
J'ai chuté du haut du gratte-ciel, j'ai hurlé, et je ne me souviens que des nuages nocturnes qui semblaient rire de moi du haut de leur perchoir. Vous n'avez pas idée de la sensation que l'on ressent lorsqu'on traverse à la vitesse de la lumière des millions de mètres et qu'on sent le sol dans notre dos se rapprocher dangereusement. Vous n'avez pas idée du bruit que font vos propres os quand ils se brisent et se tordent contre le béton enneigé.
C'est là que j'ai perdu connaissance ; lorsque j'ai rouvert les yeux, je puais le chat, mais cela ne me dérangeait pas, comme si j'avais grandi dans cette odeur toute ma vie ; je me suis donc levée et j'ai glissée sur une mare de mon propre sang. Mais cela me semblait presque normal. Tout semblait étrange, donc tout semblait normal, surtout avec cette sensation désagréable que mes membres venaient de se recoller les uns aux autres. Je n'arrivais pas à réfléchir, j'avais l'impression d'être morte et de me déplacer à la façon d'un zombie ; je savais juste que je devais rentrer à la maison.
-Chéri, je suis rentrée. Ah non, c'est vrai, je ne suis pas mariée.
J'ai marché sans avancer, j'ai lâché mon sac sans savoir où il atterrissait. J'étais comme morte, et encore aujourd'hui, je ne pourrais pas vous dire si je ne l'étais pas vraiment.
Tout était si calme, si silencieux, si sage. La couleur innocente de mes murs, les bibelots bien rangés, la décoration d'enfant, tout respirait mon existence dépourvue de sens.
Tout était bien dans un monde bien, sauf ce bourdonnement en moi, ce bourdonnement qui grossissait, encore et encore, et encore, et…
J'ai vu mon reflet dans la vitre. Visage épuisé d'une femme qui venait tout juste de se faire tuer par son patron. Visage pourtant bien vivant.
Et puis j'ai tout détruit. J'ai pris le premier objet qui m'est tombé sous la main, et j'ai frappé un miroir qui s'est brisé en morceaux de verres sur le sol. J'étais aveuglée par ma propre rage, détruite par mon ressentiment envers le monde, et je réduisais en cendres tout ces symboles de ma vie stupide et arriérée ; le papier peint horriblement enfantin de mes murs, les lettres roses brillantes de ma chambre, les tables, les tissus, tout se déchirait et tombait en morceaux de rage sur mon plancher, tout comme mon âme se déchirait à l’intérieur de moi. Je hurlais et peignais de noir les bibelots affreux de ma chambre, tout comme je voulais peindre de noir ma stupide vie si sage, si parfaite ! Je voulais la détruire, je voulais tout détruire.
Et puis je suis revenue à la vie.
J'ai cousu moi-même le cuir, dans un éclat de folie, riant à demi de mon projet. J'avais complètement perdu la raison, et ma vie, mes souvenirs, mon monde entier n'était qu'une cacophonie de dissonance qui me donnait envie de hurler.
Lorsque j'eus fini, je me suis glissée dans ma tenue, avant d'attraper un fouet. Et puis je portais mon masque ; c'est étrange, mais c'est à ce moment que j'eus l'impression d'enlever le seul masque que j'avais jamais réellement porté de toute ma vie ; celui de Selina Kyle.
C'est fou comme un simple costume peut vous faire du bien ; à moins qu'il ne m'ait simplement rendu plus folle encore.
-Je ne sais pas ce que t'en penses, Kitty, mais moi je trouve que comme ça on est beaucoup plus… miaou miaou !
Et voilà, vous savez tout ! Bon, je vous épargne mon histoire d'amour avec Batman… Le seul qui semblait me comprendre, à sa façon, mais avec qui je passais la majorité de mon temps à me battre. Ce n'est pas vraiment le couple idéal.
Aujourd'hui, il ne me reste plus qu'une seule vie à user ; mais c'est bien assez ! Toute une vie à piller ou aider, tuer ou sauver, détruire ou aimer… Je n'ai même pas besoin de me prendre la tète avec un métier ! Si vous voulez savoir d'où vient l'argent que j'utilise pour payer mon loyer, mes vêtements, ma nourriture, je dirais simplement que ce n'est pas forcément « mon » argent à la base. Illégal, me direz-vous ? Mais depuis quand les félins se soucient-ils des lois ?
IRL
Prénom : Romane
Age : 15 ans
Niveau de rp : Je pense que vous avez sans doute déjà pu juger avec le personnage de Arya, mais dans l'ensemble je dirais expérimentée sans forcément écrire très bien.
Comment avez-vous trouvé le forum ? : Justement parce que je suis le DC de Arya.
Fréquence de présence: Totalement imprévisible malheureusement.
Remarque : J'espère ne pas avoir pris trop de libertés dans l'histoire, notamment sur les répliques du film ou des détails de ce genre... Si c'est le cas, ce n'est vraiment pas volontaire.