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 Une promenade nocturne (libre)

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MessageSujet: Une promenade nocturne (libre)   Une promenade nocturne (libre) EmptyMer 9 Juin - 23:12

En cette torride soirée de Juin, je m'éveillais soudainement dans mon cercueil. Une fois, encore, ce satané Boris Karloff était venu troubler mon sommeil. Qu'il pourrisse aux Enfers cet incapable! Et qu'il me foute la paix, à moi, le grand Béla, interprète en chair et en os du légendaire comte Dracula! J'ouvrai mon refuge de bois et de satin, dont la porte grinça fortement en s'entrebâillant. Les menuisiers ne soignent vraiment pas leurs ouvrages : celui que j'avais appelé la veille pour venir réparer cette satanée porte m'avait ri au nez, prétextant que les morts n'étaient pas sensés se balader hors de leur cercueil. En voilà qui n'a jamais vu un de mes films! Certains en tremblent encore en y pensant...Mon chat vint se frotter contre ma jambe en miaulant : ce Renfield était un félin insatiable. Je me penchai le plus que je pouvais pour le rassurer d'une caresse avant de rejoindre la cuisine afin de lui remplir sa gamelle. Plus tard en gagnant le salon, j'allumai la lumière par réflexe : j'ai beau être nyctalope, je n'en suis pas moins un vieil homme. Et puis, comme chaque nuit avant de partir à la chasse aux jouvencelles, je me repassai un de mes films : ce soir, place au Dracula de Tod Browning, qui fit de moi une légende. Comme beaucoup de gens qui se repasse leur film favori, j'énonçais les répliques en même temps que mon alter-ego cinématographique. J'aurais aimé vous annocer que j'avais conservé toute mon ardeur d'antan, mais je dois bien reconnaitre que j'ai désormais du mal à me suivre moi-même. Et dire que je resterai aussi vieux pour l'éternité! Heureusement qu'il y a d'autres avantages pour les hommes de ma condition : passer devant au supermarché car on effraie les autres clients, faire frémir les jeunes femmes rien qu'au son de sa voix, ne pas subir son propre reflet dans le miroir....J'en passe, et des pires! Après avoir apprécié une énième fois la profondeur de mon jeu d'acteur, je me préparai à ma balade nocturne quotidienne. Je repassais ma cape consciencieusement, me gominais les cheveux avec soin, soulignait mon regard d'un long trait noir puis couvrais mon visage d'un voile de poudre blanche. Du parfum? Non, je n'en ai nul besoin! L'élégance de mon costume et l'intensité de mon regard suffisent amplement à ramener vers moi les plus belles créatures. Ne me prenez pas pour un homme orgueilleux : vous savez aussi bien que moi que les femmes adorent les monstres traditionnels tels que moi. Fin prêt, je quittai la maison en donnant bien pour instruction à Renfield de garder mon cercueil. N'ayant pas de voiture, je pris la direction de Sunset Boulevard à pied. Les gens que je croisais me lançaient des regards hagards ou amusés : même à Hollywood, on ne croisent pas beaucoup de messieurs en costume de Dracula. Arrivé dans la fameuse rue des célébrités, je pris place sur un banc : j'étais épuisé par ma marche. Ainsi installé, j'avais tout le loisir d'observer les passants. Cette nouvelle époque me stupéfiait tout en me chagrinant : l'élégance serait-elle donc révolue? Là je voyais des splendides jeunes femmes qui, au lieu de poster de somptueuses robes de soirée, s'engonçaient dans de minuscules corsages et jupes qui ne voilaient plus grand chose de leur formes. Sachez mesdemoiselles que les hommes aiment le mystère et surtout avoir un rempart à franchir pour atteindre leur but....Soudain, un corbeau vint se poster sur mon épaule : un vieil oiseau qui me rejoignait tous les soirs. J'avais fini pas sympathiser avec lui, autant que faire se peut, et lui avait même donné un nom : Edgar. Il croassa gravement pour me saluer et, après lui avoir souri pour l'accueillir, je lui demandai :

-Alors Edgar, tu sens quelque chair fraiche pour moi ce soir?
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MessageSujet: Re: Une promenade nocturne (libre)   Une promenade nocturne (libre) EmptyVen 11 Juin - 9:37

Le Cavalier vint en soirée dans la plus profonde des brumes en emmenant avec lui de grandes volutes de terre sèche. Navar, son bel étalon noir, détectait encore de jolies têtes à récolter. Le Cavalier vagabondait les rues hollywoodienne, lui le fantôme de l'autre temps caracolait à travers toutes ces voitures sans se soucier le moins du monde des réactions. C'était simple le premier qui rirait aurai la tête tranchée plus vite que tous ses camarades. Devant un feu rouge, il s'arrêta pour contempler la lumière diffusée par ce poteau sorti des enfers. Il ne pouvait qu'assimiler la ville à l'Enfer. Tout explosait de couleurs agressives, de bruits, de senteurs. C'était à la limite du respirable. Le corps équin de son cheval se faufilait dans la circulation jusqu'à trouver une personne fort séduisante...

C'était un jeune acteur... Le cavalier tira sur les rênes, ce qui eut pour effet de faire reculer son destrier et de le dresser sur ses membres postérieurs. Il relâcha ses rênes pour propulser l'équin vers cette personne. Son épée tournoyait comme une guillotine approchant de sa proie qu'il trancha en laissant son sang rougir les trottoirs. Un instant, il leva le haut du corps vers la lune comme s'il attendait qu'un maître le rappelle à lui. Le Cavalier ne vivait (façon de parler) que pour servir, il ignorait tout d'être indépendant. Bien sûr cela ne l'empêchait pas de continuer ses affaires louches et sordides mais il ne savait pas vraiment où se rendre. Même si cette information dans le fond n'avait que peu d'importance selon lui, elle finirait sans doute par l'attraper un jour ou l'autre. Comme pour répondre à sa perplexité, son cheval hennit en laissant ses naseaux écumaient d'une vapeur souffreteuse propre aux chevaux des enfers. L'un comme l'autre étaient mêlés, leurs destinées se croisaient. Aucune chose ne pouvait être étrangère à l'un ou à l'autre lié par un serment infernal.

Aussi immobile que la roche face aux fracas des vagues, le Cavalier sans tête observait la foule comme s'il aurait regardé un océan. Il se précipita encore vers un groupe, fit une récolte importante qu'il laissa au sol pour que les corbeaux se repaissent un peu dans cette ville aux moeurs étranges. Il ne comprenait pas sa logique tout l'étouffait et lorsqu'il avait l'impression de se rattraper à une branche, une autre se rompait... Sur le poitrail du coursier du sang glissait rendant poisseux le poil de l'animal. Le Cavalier entendit "chair fraiche" et se tourna vers celui qui venait de prononcer ces mots si lourds de sens. Son coeur s'il n'était condamné au repos éternel se serait volontiers réveiller à cette annonce. Il dit simplement à l'individu à l'individu:


- Toi mortel, sais-tu où est ma tête ?
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MessageSujet: Re: Une promenade nocturne (libre)   Une promenade nocturne (libre) EmptyMer 16 Juin - 16:07

Je caressais doucement la tête d'Edgar toute en cherchant avidement du regard ma prochaine conquête. Serait-elle blonde? Brune? Peut-être allais-je succomber à l'une de ses beautés créoles au sang chaud et épicé. Tiens, justement, une voluptueuse caribéenne venait d'attirer mon attention quand un tonitruant bruit de sabots se fit entendre à travers les bruit des moteurs et des projecteurs de cette artère citadine. Je cru que j'avais une hallucination : un cheval au dimension gargantuesque scindait la foule dans ma direction. Mais le plus étonnant était la créature qui le chevauchait : ce cavalier n'avait pas de tête. J'avais beau m'être habitué aux nouvelles technologies et aux récents effets spéciaux, je trouvais que ce cavalier sans tête semblait plus réel que n'importe quel passant. Il se rapprocha de moi et une voix caverneuse sortit des profondeurs de son gosier pour me demander si j'avais vu sa tête. Il m'appela mortel et en entendant cela je me mis à rire en me disant qu'il ne pouvait pas tomber sur moins mortel que moi. De près, il était vraiment réaliste : encore un fêlé du grand écran qui avait fait corps avec son personnage? Ou bien était-il, comme moi, une de ses créatures des ténèbres qui font peur aux enfants et font frissonner les jouvencelles? Dans le doute, je décidais d'entrer dans son jeu en lui répondant :

-Eh bien mon cher, il y a bien longtemps que j'ai moi même perdu la mienne, mais chez moi cela est moins visible que chez vous. Cela fait longtemps qu'elle a disparu? Où l'avez-vous vue la dernière fois?

Je me relevai en tentant de masque mon sourire. Les passants avaient le regard braqué sur nous, les femmes surtout, nous fixaient d'un air à la fois effrayé et fasciné. Eh bien oui, comme j'aime à le répéter, les femmes raffolent des monstres légendaires. Ce cavalier pouvait-il voir cet attrait qu'il provoquait? Non, il ne semblait même pas le remarquer : n'avait-il vraiment pas d'yeux? Quoiqu'il en soit je décidais de faire connaissance avec celui qui était, de toute évidence, un être hors du commun. Je me tournai vers lui et lui annonçais, en espérant que des fans se dissimulaient parmi la foule ébahie :

-Je suppose que je n'ai pas besoin de me présenter, mais je suis un homme de goût et d'honneur, alors je le ferais. Je suis Béla Lugosi, pour vous servir, noble cavalier (en me tournant vers les passantes) et nobles dames...Et vous, qui êtes vous? Que faites vous ici dans la célèbre cité des anges, à part chercher votre tête ?
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MessageSujet: Re: Une promenade nocturne (libre)   Une promenade nocturne (libre) EmptyMer 16 Juin - 16:54

Ce vieil homme semblait prendre plaisir à la demande que formulait le macabre cavalier, ce dernier s'entoura d'une aura noirâtre semblable à un brouillard épais presque aussi dense que l'une des forêt d'Allemagne. La fumée évoquait les feuillages épais de cette forêt qui donna son nom d'une manière plutôt insolite à un gâteau que les mortels aimaient dévorer pour son arôme chocolaté. Ridiculiser ainsi un lieu historique où Kyrhal un collègue venu des enfers venait terroriser des visiteurs, était impardonnable. C'était dans ce même esprit, dans cette même lourdeur que le sinistre personnage imposa sa présence. Les yeux de son cheval rougeoyèrent comme si un torrent de lave venait alimenter leur couleur opaque. Le Cavalier noir n'appréciait guère les moqueries pour la bonne raison qu'il ne les comprenait plus depuis de fortes longues années. Il se souvenait aussi bien de sa vie de vivant que des vivants de leurs vies antérieures. Les mortels et leur... stupide prétention à vouloir tout expliquer. Ce Bela Lugosi faisait le coq mais un cet animal peut il garder son grade si on lui ôte la crête.

Le Cavalier sortit son épée qu'il braqua le bras étendu le long de son corps mais alors qu'il allait entrer en action... Une femme se mit sur son chemin et le..prit en photo. Le flash fit renâcler sa bête de quelques pas. Le brouillard noir cessa de s'agiter et disparut tout bonnement. C'était si cet afflux lumineux avait perturbé toute action du si célèbre cavalier. Il se mit de côté surpassant le vieil acteur de plusieurs têtes. Il resta camper sur sa selle et d'un ton tout aussi effrayant prononça ces mots:


- Mon nom est le Cavalier sans tête. Ma tête, je l'ai égarée pendant la guerre d'indépendance américaine depuis j'hante Sleepy hollow par ma présence. Cette réponse vous satisfait -elle monsieur Lugosi ou faut il vous aussi que vous perdiez la vôtre pour comprendre ?
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MessageSujet: Re: Une promenade nocturne (libre)   Une promenade nocturne (libre) EmptyVen 9 Juil - 15:24

Mon petit numéro sur les douces créatures présentes autour de nous. L'une d'elle gloussa et m'avoua qu'elle avait toujours été une grande admiratrice de Dracula. Une autre m'avoua que je ressemblais en effet beaucoup au célèbre interprète du Comte. Je m'indignais et faillit lui scander haut et fort que j'étais le véritable Béla Lugosi. Mais je me retint : un vampire se doit de rester dans l'ombre, a fortiori quand il a été une vedette intemporelle. Pendant ce temps, je n'avais plus prêté attention au loufoque sur son cheval, qui ne semblait pas avoir apprécié mes sarcasmes. Une fumée noirâtre avait enveloppé son étrange silhouette et les yeux de son cheval se teintèrent d'un rouge flamboyant : c'était "trop la classe" comme disait les jeunes de nos jours. Soit les effets spéciaux utilisés pour cet individu étaient extraordinaires, soit il était véritablement un envoyé des Enfers. Mon inclinaison pour le macabre me fit pencher pour la deuxième solution, que je trouvait beaucoup plus divertissante. Alors que je jaugeait le cavalier en souriant, celui-ci brandit une épée colossale, prêt à m'attaquer violemment. Mais une de mes admiratrices eut la bonne idée d'immortaliser cet image fantastique et aveugla mon assaillant à l'aide de son polaroid. La monture du cavalier se recula, le voile de fumée noire quitta son cavalier. Désarçonné dans son élan par l'appareil-photo, le personnage sans tête s'adressa à moi en se présentant pompeusement comme le fameux cavalier sans tête de Sleepy Hollow. Il me proposa ensuite de me couper la tête, proposition que j'allais refuser poliment. En d'autres circonstances, j'aurais chaleureusement serré la main de ce monstre légendaire (car il semblait être véritablement le meurtrier de la légende), mais à ce moment précis, tout ce que j'avais en tête, c'était de faire tomber sous mon charme l'une des jeunes femmes qui m'entouraient. Avec la plus grande courtoisie, je répondis au belliqueux individu :

-Ne vous donnez pas cette peine, je sais parfaitement qui vous êtes; quand à ma tête, elle est très bien où elle est,(je me tournais vers ma voisine de droite en souriant) n'est ce pas ma chère? Messire Cavalier, que diriez-vous de m'accompagner pour une petite balade? Il ne m'étonnerait guère que votre tête se trouve quelque part à Hollywood, ce quartier regorge de choses stupéfiantes! (clin d'œil à ma voisine de gauche)

Ainsi, une jeune créature au bras droit et une deuxième au bras gauche, je pris le chemin de Hollywood Boulevard en espérant y trouver quelques ruelles sombres où je pourrais ôter à mes conquêtes du soir les quelques litres de sang qui les maintenaient en vie. J'invitais d'un geste le cavalier à me suivre. Après mon repas, j'aurais tout le loisir de discuter avec lui : évidemment, ce personnage m'intéressait drolement!
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MessageSujet: Re: Une promenade nocturne (libre)   Une promenade nocturne (libre) EmptyDim 18 Juil - 11:36

Le cheval renâclait furieusement son mors sans jamais cesser ses bruits insupportables. C'était à cela qu'on pouvait supposer qu'il n'était que de chaire et d'ios mais bien le fruit d'une malveillance sans limite. Le Cavalier tapota l'encolure de l'animal qui se mettait à ruisseler de fines goutelettes sombres.Elles se mirent à glisser le long de son pelage brillant, jusqu'à couler sur ses membres. Il s'agissait de larmes noircies par du sang séché. Il s'agissait de ka souffrance des victimes précédentes.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cavalier aimait conservezr une partie de ses victimes toujours avec lui. Elle alimentait son cheval dans chacune de leurs traversées, ce qui rendait son galop si pesant et si impressionant. Combien de victimes s'étaient retrouvées à ne plus pouvoir se regarder dans une glace? Le Cavalier était vengeance et son cheval souffrance à eux deux ils formaient un duo diabloquement efficace. Personne ne pouvait arrêter une telle quantité de souffrance lancée à toute vitesse...sans perdre la tête dans tous les sens du terme.

A la proposition de ce Lugosi, le cavalier s'approcha. Il contourna cet homme étrange puis.. marcha devant sans dire de paroles futiles donc sans intérêt. Tout ce qui l'intéressait se résumait en un mot : la souffrance. Et cet homme ne semblait pas avoir une once de peur dans ses veines. Il ne serait qu'une bien maigre pitance pour l'appétit féroce de son destrier. Il consola sa bête par des caresses. La monture cessa de transpirer d'excitation suite à l'effusion de toute cette substance qu'elle aimait. Ils reprirent leur marche tout en attendant cet homme qui avait su gagner la vie sauve.

Avec le Cavalier sans tête rester en vie était bien plus qu'un miracle, il pouvait s'en montrer fier si seulement il savait à quel tourment il avait échappé. Le Cavalier était aux services des Enfers, il était rattaché à death valley et à Sleepy hollow. Si quelqu'un venait à le déterrer... Ce serait affreux, ses ossements devaient rester enfouis et ne jamais remonter à la surface, il y veillerait personnellement.

Hollywiood le désorientait un peu, il y avait senti de la souffrance, mais tout n'était que jeu. Tout n'était qu'irréel. Or le sang le plus pur ne pouvait couler que d'une gorge plaintive ou au moins noyée de regrets sinon de remords. Les églises parfois regorgeait de ce genre de personnes. Le Cavalier rageait de ne pouvoir y pénétrer pour occire tous ces plaignants. Il aimait ce Dieu qui les laissait dans un état de supplications, ils étaient une excellente nourriture. Ohh et puis toutes ces prières interrompues subitement.? A cette pensée comme l'homme et la bête ne faisaient qu'un, elle se braqua soudainement. Ses pattes antérieures écartées, elle se mit à hennir bruyamment.


- Du calme, tu sais que je te comprends. Un jour, ils sauront qu'ilsne pourront s'enfuire bien loin et se présenteront à nous. Alors tu te satisferas de tout. Tu en auras mon autorisation complète.

Le cheval ronronna presque tant cette promesse lui était douce et agréable. Les mêmes rêves les habitaient comme une seule entité que rien ne pourrait séparer. La souffrance et la vengeance, deux amants de la nuit, aussi indissociables que le feu de l'âtre, voilà ce qu'ils étaient. Et tant que ce fil les alimenterait, ils vivraient enfin...façon de parler bien sûr...

Le Cavalier sans tête trouva qu'ils n'avançaient pas assez vite, il 'avait pas l'habitude d'attendre trop longtemps. Sa monture battit le sol comme si elle était montée sur des ressorts. Il fallait que monsieur Lugosi se presse afin que certaines créatures ne décident pour lui une nouvelle vie qui serait bien différente de ce qu'il pouvait bien connaître...
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