Oui je peux te voir! (PV Mrs Lovett et Heath Jensen)

J’eu un sourire en coin devant ce couple que ce disputé, à vrai dire, l’homme me rappelait mon défunt mari, un homme bien trop portant, un caractère de cochon, des manières très grossières.
Sa femme en face de lui était jeune, belle, pleine de bonne manière, mangeant sa tarte aux pommes bien chaude avec beaucoup de grâce, sans doute un mariage forcé, ou la pauvre enfant c’était hélas retrouvais à la rue et c’était marié avec le premier homme riche qui lui avait proposé alors de devenir sa femme pour profitais d’une vie paisible loin de la rue, mais tout en étant une bonne femme de maison.
Visiblement cette fois-ci elle en avait assez de ces sales manières, de la crème qui dégoulinée du menton de son « mari » elle lui avait juste dit de faire plus attention et avait grogné que ce n’était pas elle qui commandait, que elle pouvait toujours retourner à la rue manger les rats si sa lui déplaisait tant que ça!
Elle eu alors les larmes au yeux et lui fit juste signe qu’elle allée alors cherché un peu de cannelle pour sa tarte.
Arrivait à mon comptoir, je lui fis un petit sourire, lançant un coup d’œil à l’homme toujours assis au fond le dos tourné, comme je m’en doutais elle ce moquait pas mal de la cannelle, elle voulait juste caché ses larmes.
Je lui tendis un petit flacon, avec un léger sourire

-Les hommes hein, ils ne sont pas tous comme-ça rassure toi ma belle et tu mérite mieux, j’ai connus aussi cette époque et regarde moi maintenant, je ne suis plus à la rue et je n’ai plus besoin de supporter ce porcJe me rapprochais alors du comptoir et lui chuchota

-Cinq gouttes dans une tasse de thé, personne n’y verra que du feu, il sera alors mort d’un simple arrêt cardiaque et toi, tu auras le droit à ton héritage
Elle était étonné et tremblait, je continuais de nettoyé des verres avec le torchon, quand finalement un sourire apparus sur son visage, elle essaya ses yeux et partit plus confiante.


………………..


Le cimetière de Londres, tout le monde était devant un cercueil, cette même jeune fille habillé de noir et comme je l’avais prévus, héritant de la fortune de son défunt mari, je pouvais alors voir des jeunes hommes déjà attiré par sa beauté.
Moi toujours au loin, la regarda, elle croisa mon regard et hocha la tête, je fis de même avant de faire demi-tour.
Mais avant j’avais aussi besoin de voir quelqu’un, je marchais dans l’allé assombrie par les arbres et arriva devant la tombe de mon mari, un léger sourire en coin, la tombe était toujours parfaitement entretenus en tant que parfaite veuve, puis j’aimais tellement me balader des les cimetières.
J’entendis alors un corbeau croasser et partir rapidement de la ou il c’était posé sur une branche, je fronçais des sourcils et haussa les épaules et cette fois-ci j’entendis un bruit de craquement et senti un frisson me parcourir le cours

-Il y a quelqu’un?

Je sentis encore ce frisson m’envahir avant d’entendre

-Bien sûr qu'il y a quelqu'un...

Je fis un bon incroyable, j’avais entendus cette voix juste derrière moi, à vrai dire à, à peine quelque centimètre de la ou j’étais accroupis.
Je me retourna et vit qu’il n’y avait personne, je fronça des sourcils, j’avais pourtant bien entendus quelqu’un et j’avais sentis quelqu’un ou quelque chose, enfin peu importe! Mais il n’y avait personne, pas un chat, même l’enterrement était finis, le cimetière était désert. D’ailleurs la nuit commençait même à tomber.
Je tournais la tête de droite à gauche, me relevant doucement, ayant presque coupé ma respiration, j’étais au aguets, le moindre bruit serait tout de suite perçus, quand je sentis à nouveau quelque chose me frôler, cette fois-ci plus aucun doute il y avait bien quelqu’un ou alors je devenais folle, si qui serait guère étonnant, en tout cas cela n’avait rien de vivant, je croyais aux fantômes, même un peu trop, ayant déjà fais des séances de spiritismes je savais très bien qu’il y avait quelque chose après la mort.
Peut-être pas le paradis, ça c’était juste pour ne pas effrayer les mourants, mais il y avait quand même quelque chose pour moi après le dernier battement de cœur.
Je repris alors la voix dure et sèche


-Je sais qu’il y quelqu’un, je….Je ne peux vous voir mais je sens votre présence

Plus aucun bruit, une rafale de vent s’engouffra dans mon long manteau et je pinçais des lèvres, bon d’accord je ne paniquais pas, peut-être que ma réaction était trop brutale, que je me montrais un grain sévère ce qu’une personne décédé ne devait sans doute par rechercher.


-J’ai déjà fais pas mal de séance pour parler à des esprits ou fantômes…hum….donc je sais que vous êtes la

Plus rien, le silence, ma pauvre Nellie tu deviens folle, voila que tu parle seule croyant que des fantômes viennent te voir.
Je soupirais, j’étais déçus, être seule était dur et même si c’était une personne décédé, j’aurais étais curieuse de lui parler, mais sans doute que je vivais trop dans une sorte de folie à force de solitude, quand j’entendis à nouveau cette voix.

-Non, ne partez pas. Ne me laissez pas, s'il vous plait...

Quand j’entendis de nouveau cette voix, une voix d’homme, presque suppliante et désespéré je m’arrêta net, j’avais voulus partir, me croyant folle mais cette fois-ci il n’y avait même plus de question à ce poser, j’étais face, du moins je crois qu’il était en face de moi, à un fantôme.

-Vous pouvez m'entendre? Vraiment? Je m'appelle Heath Jensen.

J’allais dire quelque chose, quand je sentis le vent me caressait la joue, pourtant regardant autour de moi le vent avait arrêté de souffler, je le voyais aux arbres, mais je sentis comme un souffle glacé effleuré mes joues.
Je compris bien vite que c’était juste cet esprit qui voulait vraiment me montrer sa présence, que je ne rêvais pas.

-Surtout n'ayez pas peur. S'il vous plait...

A son grand étonnement peut-être? Qui sait je n’arrivais pas à le voir, je me mis à sourire, un sourire que je n’avais pas eu depuis longtemps, j’étais heureuse et rassuré, j’avais eu raison et quelqu’un me parlé bel et bien.
Je ferma les yeux et tenta de posais ma main la ou je pouvais sentir cette brise glacé sur ma joue, doucement, très doucement, de peur que tout ne s’évapore et je rentra alors en contact avec une forme corporelle, je ne pouvais la voir, de tout sens j’avais fermé les yeux, mais je devinais une main fine avec des longs doigts, cette main était glacé et semblait vaporeuse, comme un tissu tout fin qui pourrait être déchiré par le moindre faux mouvement.
Je retira ma main et rouvrit les yeux, mon sourire toujours au lèvre

-Je n’ais pas peur, vous avez beaucoup de courage pour errer seul sur cette terre cherchant à ce que quelqu’un puisse vous voir

La nuit était maintenant tombée, peu importe, le gardien ne m’avait sans doute pas vue et avait du fermer le cimetière, les brigands ne pouvaient rentrer et même si ce serait le cas j’avais toujours un poignard sur moi.
C’est alors que je réalisa qu’une brume blanche ce tenait près de moi, je ne l’avais pas vue avant du au jour, mais avec la nuit elle semblait scintillée, je tendis la main vers cette forme

-Incroyable que cela puisse paraitre Jensen j’arrive à vous entendre et maintenant je peux presque vous voir, je suis Mrs Lovett, Nellie Lovett, depuis combien de temps errer vous donc ainsi sur terre?

J’entendis de nouveau cette voix, à son ton il était sans doute plus rassuré que cette fois-ci il soit sur que je puisse l’entendre.
Cela faisait alors deux jours qu‘il avait quitté les vivants, deux jours sans que personne ne puisse le voir, sans que personne ne puisse l’entendre, obliger de marcher, errer sans fin, attendant, mais attendant quoi au juste? Le paradis? L’enfer?
Je compris par ce silence que celui-ci qui avait réussi à ce faire remarquer juste en parlant, et que il essayait maintenant de ce montrer, déjà je pouvais voir une légère brume, un premier pas. Mais ce montrer complètement n’était visiblement pas une mince affaire, j’avais lus pas mal de livre sur les fantômes ou esprits et je savais que prendre une forme corporelle demandait beaucoup de patience, de la concentration, de l’expérience.
Du moins je comprenais qu’il veuille que je le vois, la solitude et la pire des choses qui puisse exister dans ce monde, personne ne mérite d’être isolé, même une personne ayant perdus son esprit, je le savais bien, ayant déjà connus des personnes n’ayant plus toute leur tête me demandant la grâce d’un peu de chaleur sous mon toit pendant les longs froid de l’hiver, elles étaient seuls, rejetées, mais mon cœur regardait bien au dessus du fait que ces personnes avaient un grains de folie, après tout, pour moi nous avions tous un grain de folie caché en nous.
C’est alors que j’hébergé ces personnes avec plaisir, jusqu’à ce qu’un jour elles partent.
Pendant près d’un mince quart d’heure d‘attente et de patience, quelque chose ce manifesta, non seulement j’arrivais à voir une forme de plus en plus net mais maintenant j’avais un jeune homme sous mes yeux, certes très pâle, les traits tirés, habillé d’un costume noir, surement sa tenue qu’on lui avait mise avant de le mettre en terre.
Il était très fin, je le détailla assez longtemps, même un peu trop, mais il était un être tellement beau, ses cheveux court un peu ébouriffé, cette petite moustache qui lui donnait une certain classe digne d’un gentleman, des yeux noisettes, comment un homme aussi gracieux avait-il pus mourir aussi jeune.
Cette fois-ci j’étais bouche-bée

-Vous avez un très grand charme, mais vous êtes si jeune, comment ce fait-il que la mort vous ais aussi tôt?

J’étais curieuse oui certes, mais tellement intrigué, il devait sans doute avoir beaucoup de femme à ses pieds, peut-être même un bon métier en main, c’était un tel gâchis, je sentais mon cœur ce serrer.
Je me mordis la lèvre, me rappelant cette question plus qu’indiscrète et peut-être très difficile pour lui à accepter vue qu’il était décédé depuis peu.

-Je suis navré d’avoir posé cette question, cela ne doit pas être facile pour vous, en tout cas vous avez déjà une très grande volonté en vous, vous avez réussi à vous montrez devant moi, une chose qui s’apprends après des années d’errance sur terre, enfin du moins à ce que j’ai pus en lire

La drogue, oui c’était hélas assez courant, un échappatoire quand on a une trop grande souffrance ou juste pour voir la vie plus gaiement qu’elle ne l’est.
Il semblait bouillonné de colère, il me rattrapa la main assez brutalement ce qui me fit légèrement tressaillir, je ne m’attendais à ce qu’il devienne aussi direct, il paraissait si distant et calme, ce brusque changement me perturba un peu, d’ailleurs il s’en rendit vite compte

Excusez moi... Je ne veux pas vous effrayez. Mais j'ai vraiment besoin de vous.
Avant de mourir... J'avais une copine. Une femme avec qui je vis depuis plusieurs années. Je voudrais qu'elle sache que je suis là... Au moins lui dire au revoir et... Qu'elle sache que je vais bien malgré tout...

Cette fois-ci il c’était montré plus doux, son regard toujours suppliant, il tenait toujours ma main, mais moins fermement, peut-être un besoin de ce prouvé que je le voyais réellement, que c’était loin d’être un rêve.

Pour l'instant, vous êtes la seule qui me voit et m'entend. S'il vous plait, dites lui que je suis toujours là. Je veux qu'elle sache...

Je souris attendris devant ce jeune homme que la mort avait arrachée son âme trop tôt de cette terre, je lui caressa la main avec mon pouce et lui parla bien aimablement.

-Je ne vois aucun problème à prévenir votre copine ou petite amie, il est normal vous n’avez pas eu le temps de lui dire adieu et si cela peut vous permettre de reposer en paix, je le ferais avec plaisir

Je commençais à sentir mes jambes devenir lourdes, je me fatigué à rester debout aussi longtemps, d’ailleurs qu’elle heure était-il? J’étais la depuis les environs de 17h et au vue de la lune et les étoiles, la nuit était bien entamée.
Je m’assis alors sur le tombeau de mon défunt mari, tenant toujours la main à Jensen pour l’inviter lui aussi à s’asseoir

-Excusez moi, je suis debout depuis pas mal de temps, de plus j’ai du faire une longue marche de mon échoppe jusqu’au cimetière, j’ai besoin de m’asseoir un peu

Je pencha la tête sur le côté avant de poussé un léger soupire

-La drogue, en général ce sont les gens malheureux en quête de bonheur qui en prenne, votre vie était si triste que ça? Pourtant vous avez vraiment l’air, même après la mort, à tenir à votre amie, j’espère que elle aussi ne ce drogue pas, cette chose détruit tellement de vie, enfin chacun sa dépendance, il y en a c’est l’alcool

Je me tus aux souvenirs de mon mari souvent ivre et parfois violent, il me faisait peur, mais je m’étais endurcis avec le temps, jusqu’à ce que ce cauchemar prenne fin, j’étais la veuve la plus heureuse de Londres

-Parlez moi de cette jeune femme si cela ne vous gêne pas bien sur

-Ma vie était parfaite... Mais vous savez, lorsque l'on est en bande, on se laisse facilement influencer...

Je hochais la tête très compréhensive, il avait l’air si triste, la tête baissé, je me alors demandais si un fantôme pouvait pleurer.
Quand celui-ci répondit à ma question cernant cette femme qu’il aimait tant, d’ailleurs il en parla avec vraiment beaucoup d’entrain, presque joyeusement;

-Alison, est une femme merveilleuse. Elle est belle, drôle, intelligente. Je sais, ça peut paraître stupide comme ça. Mais elle l'est vraiment. Elle n'est pas parfaite bien sûr, et heureusement...

Quand il finit par ce rembrunir, ce rendant sans doute compte que plus jamais il ne pourrait la voir ainsi, sourire grâce à lui, rire de ses blagues, il ce plongea alors dans de sombre souvenir.

-Le lendemain de ma mort... J'ai essayé de lui parler. De me montrer. Mais elle n'entendait ni ne voyait rien. J'ai fait couler une larme sur son bras sans le vouloir. Elle m'a appelé, pensant que c'était moi. Mais tout de suite elle a pensé qu'elle était idiote. Qu'elle s'inventait des histoires...

Je crus que j’allais verser des larmes à mon tour, c’était tellement horrible ce qui arrivait à ce jeune homme, il ne méritait vraiment pas ça, j’avais un très grand cœur malgré mon côté diabolique et un peu fou, j’étais capable de tuer comme je l’avais fais pour mon mari, mais….enfin….pour moi c’était une très bonne chose, ainsi que pour cet homme enterré plus tôt dans la journée.
Je continuais de tenir sa main, comme-ci ce simple geste allait le réconforter, l’aider à supporter cette épreuve, même si hélas, je n’y pouvais faire grand-chose.
Je tenta alors de caché un brusque frisson, le froid ce faisait de plus en plus mordant au fur et à mesure que la nuit s’avancée.
Mais le caché fut peine perdus car de suite Jensen repris

-On peut rentrer si vous voulez, et parler au chaud. Si vous me permettez d'entrer chez vous bien sûr...

Je lui fis alors un sourire, j’avais peur qu’il ne veuille rester au cimetière, de peur de disparaitre si il allait ailleurs

-Vous êtes le bienvenue chez moi et vous pouvait même y loger autant que vous voulez maintenant que votre forme corporelle est plus stable

Je me releva

-Je suis….enfin vous savez je ressens la fatigue, je pense que vous non, c’est…je suis désolé de vous rappeler ça, ça doit déjà être assez difficile pour vous, mais déjà vous réussissez maintenant à vous montrez, sans doute bientôt toucher des objets, allez venez

Je fis un geste pour que celui-ci ce lève non sans lâcher sa main, quand après quelque pas je chancela, j’étais plus fatigué que je ne le pensé, je pouvais même sentir mes paupières s’alourdir quand cette fois-ci on me prit avec une telle force, mais en même temps une très grande délicatesse pour me retrouvais dans les bras de Jensen, je lui fis un tendre sourire

-Vous voyez il y a beaucoup de progrès, maintenant vous pouvez même me soulever, mon échoppe et a Fleet Street, en face du barbier nommé Mr Todd

Je baissa la tête aux souvenirs qui revint me hanter, j’aimais tellement Mr Todd mais celui-ci était resté tellement froid, malgré tout j’avais réussi à l’emmener à la plage cet été, ce qui me fit sourire cette fois-ci, c’était Ma tête de Mule!

………


Je ne m’étais même pas rendus compte que je m’étais endormis dans les bras de ce jeune homme, je fus juste réveillé par une main apaisante dans mes cheveux, je croisa son regard

-Oh je suis désolé j’ai du m’endormir

Il me reposa et je déverrouilla mon échoppe, l’invitant à allé dans le salon, un salon confortable avec une grande cheminée et des beaux canapés bordeaux, j’avais tout arrangé de façon que mon habitat ne ressemble plus à ce qu’il avait ressemblait avant que je vivais en face, c’était tellement lugubre, cette fois-ci j’avais arrangé de façon à que ce soit chaleureux.

-Dites moi, que pensez vous faire?

-Je ne sais pas vraiment. Je pense aller voir Alison. Avec vous évidemment si vous le voulez bien. Demain si possible... Tout lui dire et, lui dire au revoir... Lui dire que... Qu'elle doit être heureuse. Refaire sa vie. Être heureuse...

En me disant ceci quelque chose ce brisa dans sa voix, d’ailleurs celui-ci ce retourna pour me cacher son visage, je levais les yeux au ciel, les hommes et les larmes, ils ne voulaient jamais montrer qu’ils savaient pleurer, pourtant moi je trouvais adorable un homme qui pleure, cela prouvait bien qu’il avait un cœur, que c’était un être sensible.
Je ne dis rien, de tout sens à quoi bon, il faisait ce qu’il voulait et si pour lui cacher ses larmes était mieux ainsi je le laissa tranquille et faisant signe de ne rien voir.
Il était partit s’asseoir sur le canapé un peu plus loin, la tête entre les mains, je respecta ce petit silence quand il reprit les yeux rougis par ses larmes dissimulées.


Qui c'était? L'homme. Vous étiez sur une tombe au cimetière. C'était qui?

J’eu une légère grimace de dégout sur mon visage avant de reprendre un air serein, par ou commençait, comment lui dire? Je haussa les épaules

-C’était mon époux, un homme qui ne mérite même pas qu’on ce rappel de lui

Je regarda mes ongles, en rien parlé de mon défunt mari ne me chagriné, je sentais juste la colère m’envahir au plus haut point, il avait brisé ma vie pendant plus de dix ans, prisonnière de ce monstre, il me répugné encore, d’ailleurs pour moi aller sur son tombeau était quelque chose d’important, c’était comme-ci je pouvais lui montrer que finalement c’était moi qui mérité de vivre!
Je repris, je ne savais pourquoi, j’avais confiance à cet homme en face de moi, d’ailleurs cette confiance c’était installé en un éclair.

-Il y a des hommes bons et des hommes mauvais, dans votre cas, Alison devait être la plus heureuse et la plus comblée des femmes et oui, elle doit beaucoup vous pleurez, c’est pour ça que j’accepte de venir avec vous pour lui parler, pour en revenir à mon mari, c’était un homme, hum, sans aucun sentiment, alors pourquoi me marier avec lui ? parce que c’était ça ou la rue, il était alors le maître de la demeure, trop à mon goût, je peux vous dire qu’il ne mérite aucune larme depuis son décès

Je me tus, me rappelant alors tout ces souvenirs, le fait de m’endurcir après ces dix ans de calvaire et enfin le poison dans son gin.

Un après-midi pas comme les autres, à la base j’étais allé à cet enterrement pour montrer à cette jeune fille qu’elle avait le bon choix, ensuite j’avais décidé de rendre visite à mon défunt mari, pour enfin en arrivé à la découverte d’un fantôme qui avait réussi à reprendre forme corporelle grâce à moi, enfin du moins pour lui c’était la première fois qu’il réussissait à prendre forme devant quelqu’un.
J’avais parlé avec lui, on pouvait voir un homme adorable mais terriblement chagriné par sa mort du à une surdose de drogue.
J’avais alors longtemps discuté avec lui, jusqu’à la tombée de la nuit, je l’avais ensuite invité à venir chez moi et il m’avait même porté pendant le chemin tellement j’étais épuisé de cette journée.
Maintenant nous étions dans mon salon, encore des questions pleins la tête, mais la fatigue était de plus en plus intense.
Je laissa mon invité ce mettre à l’aise, il finit par s’allonger sur le canapé, plus calme et plus serein que quand je l’avais rencontré quelque heures plus tôt.
Je souris devant son visage paisible et sans doute endormis, avant de partir dans ma chambre et de à mon tour me déshabiller et me coucher, en attendant un nouveau jour.

Fin du Rp