Il y a que Mrs Lovett pour avoir des idées pareils (PV Sweeney, Johanna, Nellie et Edward?)

Depuis la visite de Mr Todd je ne cessais de me ressasser touts nos souvenirs, évidemment nous avions vécut des temps très sombres mais parfois il y avait aussi du bon.
C’était même la meilleure partie de ma vie, malgré l’état dépressif de Mr Todd je retrouvais quand même joie et plaisir de la vie, du temps de mon mari les jours n’étaient jamais bon, il ne voulait jamais sortir, il voulait toujours manger et raconter des bobards à n’importe qui, qui entré dans la boutique, ce vantant toujours d’avoir une très belle femme, à vrai dire il n’avait aucun amour pour moi, il me considéré plus comme un trophée, quelque chose qu’on expose, pendant ce temps la je travaillais sans cesse, faisant mes tourtes, souriant comme ci de rien était.
Comme cela était exaspérant de voir tout ces couples ce bécotaient, vivre leur amour, moi j’étais à cette époque plus jeune et je rêvé aussi de pouvoir me balader avec mon compagnon dans les rues de Londres profitant de ses caresses, mais non, j’avais étais obligé de me marié à cet ogre pour ne plus être à la rue.
Ce matin était un jour unique pour Londres, il y régné un soleil magnifique et une chaleur agréable, même les rues semblaient bien plus belles qu’ auparavant, je souriais alors en me rappelant le jour ou j’étais partis à la plage avec Mr Todd et Toby, nous avions aussi fais un pique-nique sous des arbres profitant de l’ombre sous la chaleur pesante, Mr Todd avait encore une idée en tête bien précise « tuer le juge Turpin », exaspérant incapable de ce reposer….
Une idée me vint alors, certes ridicule, il allait sans doute me rire au nez ou bien me prendre pour une folle mais j’avais alors des maintenant la forte envi de retourner à la plage.
Je me tenais dos au mur, réfléchissant, c’était tellement agréable, la mer l’odeur de l’iode….
Je filais dans ma salle de bain et me regardait dans la glace «  ma pauvre fille! Tu vois la tête que tu as, tu es bonne à faire peur et mourir dans ton coin » je baissais les yeux devant ces sombres pensées, je m’agrippa alors de toute mes forces au rebord du lavabo, non cette fois-ci je devais tentais quelque chose, arrêter de regarder en arrière ou de penser que tout était impossible!
Après avoir soigneusement fait un brin de toilette, j’enfilais une robe noir et blanche, me maquilla de noir, mis mes cheveux en chignon et alla chercher mon ombrelles dans mon armoire.
J’allais dans ma cuisine et pris des fruits et des gâteaux que je mis dans un panier, rien d’autre même pas un maillot de bain, je connaissais Mr Todd il était comme moi, il détestait l’eau.
Peut-être des serviettes de plage et de la crème dans un sac et ce sera bon.
Je ferma ma boutique et allé en face, la boutique de Mr Todd, je pris une profonde inspiration avant de frapper à la porte, j’attendis patiemment quand enfin on m’ouvrit, c’était bien lui, toujours la mine sombre et triste, les yeux cernés et son air diabolique.
Il me regarda alors de la tête au pied osant à peine lever un sourcil, je lui coupais mot avant qu’il ne parle


-J’ai des souvenirs qui me sont revenus, des souvenirs lointain mais fort agréable en ces temps toujours aussi sombre, peut-être allez vous me prendre pour une folle, mais je pense qu’un journée à la plage serait formidable


Plus loin je vis alors Johanna essayais des verres, ainsi il avait engagé sa fille, elle était vraiment magnifique.
J’attendis alors la réponse de Mr T.

Sweeney était en train d'enseigner à sa fille un moyen efficace de nettoyer les verres. Il ne faisait pas un temps à sortir : le barbier détestait le soleil et, pendant les beaux jours, les gens avaient tendance à se montrer surexcités et criards, se qu'il détestait par dessus tout. Il touchait du bois car Johanna n'avait toujours rien cassé : elle était peut-être moins maladroite qu'il ne l'avait cru. C'est alors que quelqu'un frappa à la porte : le dimanche, le bar était fermé, la personne qui se tenait devant la porte ne devait être qu'un importun, voulant sans doute les embêter. La première réaction du barbier fut de feindre de n'avoir rien entendu, mais Johanna avait elle aussi perçu ce bruit, il fit donc un effort et partit ouvrir la porte en soupirant. Quelle grande surprise il eut de découvrir Mrs Lovett, un grand sourire aux lèvres et un panier garni dans les mains. Il fronça les sourcils, prêt à la prier de s'en aller immédiatement : cette visite contredisait leur arrangement d'entente cordiale mais lointaine. Mais Nellie semblait déterminée et ouvrit la bouche avant qu'il n'eut le temps de protester :

-J’ai des souvenirs qui me sont revenus, des souvenirs lointain mais fort agréable en ces temps toujours aussi sombre, peut-être allez vous me prendre pour une folle, mais je pense qu’un journée à la plage serait formidable.

Sweeney était estomaqué : une sortie à la plage était bien la dernière chose qu'il désirait. Les souvenirs de cette dernière fois le hantait encore, même s'il devait admettre que la veuve était adorable en maillot de bain. Il chassa cette vision de son esprit pour se concentrer sur son mépris profond pour cette proposition grotesque. Il vit Mrs Lovett fixer Johanna avec intêret : bien sûr, elle avait connu Lucy et la ressemblance entre les deux blondes ne lui avait surement pas échappé. Il se dégagea du devant de la porte pour laisser entrer Nellie, et le plus aimablement qu'il le pu, il fit les présentations :

-Johanna je te présente une vieille...amie, Mrs Nellie Lovett, qui tiens l'échoppe en face de la notre. Nellie voici Johanna, ma nouvelle employée.

Il jeta un regard éloquent à Mrs Lovett, qu'il espérait qu'elle comprendrait comme un ordre :"ne lui dites pas qu'elle est ma fille!". Il laissa les femmes se saluer, en priant intérieurement pur que cette rencontre efface l'idée qui avait amenée Nellie ici. Mais visiblement, elle ne voulait pas lâcher l'affaire et continuait de le fixer en l'attente évidente d'une réponse de sa part. Le barbier aurait adoré pouvoir prétexter un rendez-vous avec un client : mais ce maudit dimanche lui enlevait un tel alibi. Il devait bien admettre qu'il aimait passer du temps avec sa fille, mais la présence de Mrs Lovett le mettait dans tous ses états. Sweeney ne devait pas montrer à Johanna le monstre de solitude et de rancœur qu'il était en vérité : tant pis s'il lui fallait subir de pareilles épreuves. S'il devait aller à la plage, il lui faudrait trainer Edward avec lui : la présence de ce garçon si sage, lui calmait les nerfs. De plus Edward ne se baignerait surement pas, ce qui donnerait une bonne excuse au barbier pour ne pas aller à l'eau. Oppressé par ce regard intrusif, il soupira avant de répondre à la veuve d'un ton monocorde :

-Oui, je sera ravi de vous accompagner à la plage, et Johanna aussi, n'est ce pas? Prépare tes affaires, je vais voir si Edward veut venir avec nous.

Il quitta la pièce non sans jeter au passage un coup d'oeil furibond à Nellie, qui le mettait dans cette situation avec un grand sourire aux lèvres. Il monta ensuite les escaliers afin de rejoindre Edward qui s'entrainait au maniement de ses ciseaux sur une vieille tête à coiffer.

Il semblait complètement subjugués, cette fois-ci dans son regard on ne voyait pas de la haine comme on pouvait le voir habituellement, mais plutôt de la surprise. Puis il secoua la tête, des souvenirs peut-être? Quand je le vis visiblement un peu gêné j’eu alors un rictus amusé, mais je continuais aussi de regarder la jeune fille qui essayais les verres.
C’était le portrait craché de Lucy, elle était magnifique, les mêmes cheveux que sa mère, une chevelure doré et un visage très fin, même sa peau semblait être de la porcelaine.
Mr Todd vit alors que je regardais sa fille avec plus ou moins d’intérêt, il ce poussa de l’embrasure de la porte et ce força à être aimable en me faisant rentré.
Il fit les présentations, quand j’entendis le mot « vieille » je voulus lui donné un violent coup de coude mais je me retins, me poussant légèrement de lui en levant les yeux au ciel, vieille je vais le retenir ce mot, merci! Pendant qu’il regardait sa fille faisant toujours les présentations, il tourna alors son regard vers moi et me fixait, voulant très bien me faire comprendre, que j’avais intérêt à tenir ma langue, sur le fait que Johanna était sa fille.
Evidemment que je ne dirais rien, de toute façon ce n’était pas mon rôle.
Mais j’étais la pour la plage, alors? J’attendais toujours ma réponse et sous son air exaspéré et le mien toujours des plus insistant, il accepta, la je souris de plus belle et il partit chercher un certain « Edward », depuis quand Mr Todd était quelqu’un qui prenait des gens sous son aile, il avait donc un cœur, je le savais, c’était un point pour moi, il pouvait toujours ce montrait cruel et tout ce qu’il voulait, la j’avais bien vus qu’il avait à cet instant un instinct des plus protecteurs envers ses protégés.
Il sortit du bar montant à l’étage, Johanna, elle était ravis, c’était normal pour une jeune fille de son âge de vouloir sortir, surtout avec ce soleil, puis travailler un dimanche, dans un bar, elle ne devait pas vraiment voir des jolies choses.
Je lui fis un clin d’œil complice et elle partit à son tour préparer ses affaires, avant de revenir à peine quelque minutes après avec un sac et une autre tenue qui l’a mettait en valeur.
Pendant ce temps Mr Todd descendait les marches avec un jeune homme qui avait (non je ne rêvais pas) à la place des mains des ciseaux, je me retins aucun commentaire, je me contentais de le saluer avec un agréable sourire, il me rendit lui aussi mon salue avec un air des plus timides et attendrissants.


…………


Nous étions tous ensemble, Mr Todd avec Edward qui semblait assez mal à l’aise et moi avec Johanna, qui elle souriait de joie et de bonheur, elle regardait autour d’elle la plage, le sable et toutes sortes de magasins de la dernière mode.
Je me retournais alors vers Mr T et lui souris, alors finalement ce n’était pas une si mauvaise idée, sa fille était des plus heureuses, il pouvait toujours garder son air lugubre, j’étais fier de mon idée.


-Johanna, je pense qu’une jeune fille comme toi aimerais faire un peu de shopping et d’aller ce baigner


Elle gardé son sourire hochant la tête et je pris les devant pour l’emmener dans un cabine pour qu’elle puisse ce mettre en maillot, Mr T était la avec Edward, parlant peu et quand sa fille rentra dans la cabine, je claquais la porte avec un sourire moqueur, Mr T, adorais sa fille, je le voyais, et il n’était pas des plus rassurées, ou peut-être que je me trompais, bref, Johanna ressortis en maillot, elle était sublime, des magnifiques jambes et un corps qui ressemblait de plus en plus à celui d’une femme.
Sweeney grimaçais regardant sa fille, puis il jetait des regards au alentours


-Voyons Mr T, c’est la dernière mode


Je rentrais alors à mon tour dans la cabine pour me changer et mettre un maillot qui caché un peu ma maigreur du à cette errance dans les rues de Londres.
Quand je ressortis Johanna profitais déjà des rayons du soleil, elle avait levé son visage pour sans doute profiter de chaque caresse, mais Mr T et Edward n’avait toujours pas bougé.


(DSL j’ai pas mal fais réagir Mr T et Johanna, mais je ne suis pas arriver à faire autrement, si ça plait pas, je peux éditer)

Le pauvre Sweeney se laissa entrainer jusqu'à la plage par une Mrs Lovett particulièrement en forme et une Johanna très enthousiaste à l'idée de cette sortie. Si lui semblait au comble de l'irritation, Edward paraissait déboussolé : il ne devait pas être allé très souvent à la plage. Sitôt arrivé sur le site de Crosswoods, le barbier se posa sur une serviette pour ne plus la quitter de la journée. Nellie ne le forcerait pas à se baigner tout de même! Il écoutait le bruit des vagues et en maugréant à l'intention d'Edward, assis à ses côtés des choses comme "non mais quelle idée" ou aussi "encore heureux qu'il n'y ait pas grand monde autour de nous". Il faillit faire une syncope en voyant sa fille revêtue -ou plutôt dévêtue-, de quelques bouts de tissu qui ne masquaient que peu de surface de son corps gracile. Sweeney jeta un coup d'oeil tout autour de lui prête à se jeter au cou du premier qui reluquerait sa fille, mais Mrs Lovett tenta de le rassurer. Pour toute réponse, il lui envoya son plus noir regard. Mais celle-ci ne parut pas en prendre ombrage et partit à son tour se changer. Il prit un instant pour regarder sa propre tenue : Nellie avait ressorti son vieux maillot à rayures blanches et noirs. Il la soupçonnait de l'avoir sournoisement conservé dans l'espoir de le ramener une nouvelle fois à la plage. Quelle femme pernicieuse! Il ne l'en appréciait que plus, bien que ses désirs ne soient pas à la convenance de cet éternel rabat-joie. Heureusement, il avait pensé à apporter sa fiole de gin, il en prit une copieuse rasade pour oublier à quel point il détestait l'endroit ou il se trouvait actuellement. Sweeney sortit également du sac de Mrs Lovett un tube de crème solaire : il ne voulait en aucun cas prendre des couleurs. Une fois barbouillé de cette texture laiteuse, il jeta un coup d'oeil attristé à Edward. Le pauvre semblait souffrir énormément sous une telle chaleur : nul doute que sa frêle peau na'vait guère l'habitude de recevoir autant d'UV. Plein de compassion -une fois n'est pas coutume-, le barbier entreprit de mettre de la crème solaire à son apprenti, qui, de toute évidence, était incapable de s'en mettre lui-même. Il ricana en voyant Edward avec un masque blanc et lui dit :

-Ainsi, nous sommes tous deux ridicules. J'apprécie parfois ce concept de solidarité masculine!

Toujours en ricanant, le barbier sortit son fidèle livre de cuisine. Il avait appris beaucoup de choses depuis l'ouverture de son café et avait trouvé une nouvelle passion dans l'art gastronomique. Son livre était néanmoins recouvert de dizaines de notes relatives à l'ingrédient spécial qu'il rajouterait à chacune de ces recettes. Cette activité de lecture lui permettait d'occulter le fait que sa fille légumait au soleil à moitié nue. Cela devait également perturber Edward alors, dans une nouvelle preuve de bonne volonté, Sweeney demanda à son apprenti, dans le but de l'occuper :

-Ce qu'il fait chaud! Il faudrait que quelqu'un me rafraichisse un peu, cette tignasse m'étouffe! Edward, tu t'en occupes?

Pendant que nous marchions vers la plage, je vis de suite Johanna ce dirigeait vers la mer pour profiter de l’eau qui était calme et certainement chaude à cette époque de l’année, j’étendis une serviette pour pouvoir m’asseoir, m’appliquer de la crème et ensuite profiter un peu de l’eau, même si je n’aimais pas vraiment ça, je venais plus à la plage pour y voir du monde, me changer les idées et marcher le long de la mer.
Je regardais au loin Johanna dans l’eau quand une bande de garçon ce mire à la sifflée, je levais les yeux au ciel, les gars tous les mêmes, une belle fille et ils sont font un malin plaisir à la regarder de haut en bas sans doute avec des mauvaises pensées.
Je jeté un œil à Mr Todd au loin qui était avec Edward pour voir si celui-ci avait vue ce qui venait de ce passer, mais la je ne pus m’empêcher d’éclater de rire devant le tas de crème que chacun d’eux avaient sur le visage, on aurait même pus croire que Mr Todd et Edward avaient reçus un gâteau à la crème en pleine figure, la je n’arrivais plus à récupérer mon souffle devant cette scène, d’ailleurs j’aurais vraiment du avoir sur moi un appareil photo pour rendre ce moment immortel.
Johanna un peu confuse de la réaction des jeunes hommes alla rejoindre Edward et l’aida à mieux étaler la crème sur son visage, ce qui était nettement mieux, quand un garçon de la bande vint encore faire sans doute une avance, je m’apprêtais à me lever, ce n’était peut-être pas ma fille, mais je l’appréciais beaucoup et le fait que quelqu’un rôde autour comme ça avec des idées sans doute mal placées me rendaient folle de rage, mais la jeune fille ce débrouillé bien, le garçon partis alors rejoindre sa bande de copain, je le suivais des yeux et vis alors qu’ils avaient déjà une autre cible en vue, les jeunes et les hormones c’était terrible.
Quand j’entendis alors un cris de surprise Johanna avait pris un seau et avait déversé plein d’eau sur Seewney et Edward, je ne pouvais voir la réaction de Mr Todd mais Edward ne semblait pas gêné au contraire que la miss l’occupe ainsi en lui faisant des blagues lui donnait bonne mine.
Redoutant un peu la réaction de Mr T, je me levais de ma serviette, la pris avec moi avant de l’étaler à côté des deux hommes bien trempés.
Je ne pus m’empêcher un sourire sournois à Mr T le regardant de haut en bas, me disant que les cheveux mouillés lui allé très bien


-Vous devriez penser à vous mouillez les cheveux plus souvent ça vous va parfaitement bien et la miss a raison nous sommes à la plage, autant profiter de l’eau


Je fis un clin d’œil à Johanna qui essayais de bronzer un peu et vis que Edward resté toujours aussi tendus face à cette mer, je le pris alors par les épaules


-Juste les pieds dans l’eau, ça ne peut que te faire du bien, en plus de ce côté-ci il n’y a personne, vient tu va voir c’est agréable de sentir le sable mouillé sous ses pieds, Johanna tu te joins à nous


Je regardais en même temps si Mr T allé lui aussi venir, il pouvait au moins faire ça, juste tremper ses pieds dans l’eau, moi j’adorais sentir le sable mouillé et les coquillage sous mes pieds, je savais que beaucoup devait en raffoler aussi, autant en profiter, c’était vraiment une journée unique


(désolé pour mon retard, pas une très bonne santé en ce moment, mais je pense bien à vous )

Comment les gens peuvent-ils aimer venir à la plage ? Il y en a même qui dépensent des fortunes pour ce genre de « distraction ». Sweeney ne voyait vraiment pas ce que ce lieu avait de si attractif : le sable s’insinuait absolument partout, la mer faisait un vacarme infernal au fil des marées, l’iode infestait l’air ambiant. Vraiment, il détestait y être et regrettait d’avoir cédé aux supplications des deux seules femelles qui tenaient à lui : voilà ce qu’il en coûte d’être trop gentil ! Il se promit intérieurement de plus jamais avoir un geste amical envers des individus appréciant ce genre d’endroit épouvantable ! Il n’écouta déjà plus les gens autour de lui tant il était plongé dans ses pensées haineuse agrémentées de-ci de-là par d’exquises images de Nellie Lovett en pot-au-feu. A voir l’allure enjouée dans le regard d’Edward il devina que celui-ci avait sorti quelque plaisanterie mais il se contenta de grogner plutôt que de répliquer méchamment. Le barbier jeta un œil aux alentours : il n’avait pas aperçut Johanna depuis un petit moment et ne voulait pas que celle-ci devienne la proie des quelques adolescents boutonneux qu’il avait aperçus un peu plus tôt. Il tourna la tête vers son apprenti et commença :

-Mais où est passée Johan…..AAhhh !!!!

Sa question resta en suspens car la réponse lui arriva littéralement sur la tête. Sa tendre, sa douce, sa blonde Johanna venait sournoisement de lui déverser le contenu d’un seau en eau salée sur le crâne. Un flot humide et froid s’empara aussitôt de son corps tout entier mais il senti bien vite la colère lui réchauffer les sangs. Il ne réagit pas tout de suite, le choc l’avait cloué sur place. La jeune fille, ne se rendant visiblement pas compte de la gravité de son acte rit joyeusement avant de s’installer d’un air joyeux à côté d’eux. Elle lui expliqua en riant qu’elle avait voulu l’hydrater et qu’il aurait du se baigner lui aussi. Là encore il resta muet de stupéfaction. Est-ce vraiment une bonne attitude à avoir envers son patron ? Il se tourna vers son autre employé et se rendit compte que celui-ci aussi semblait amusé par la situation. Edward se montrait certes discret : il n’en demeurait pas moins qu’il se moquait du barbier. De fait, l’étrange garçon le sermonna lui aussi concernant sa non participation aux activités communément admises que l’on doit pratiquer à la plage. Sweeney le fusilla du regard et il en fit de même pour sa complice qui s’était innocemment étendue sur sa serviette. Il lui vient furtivement à l’esprit qu’il pourrait aisément tuer les deux comiques et les enterrer dans le sable. Mais serait-il capable d’assassiner sa propre fille ainsi que le fils dont il avait toujours rêvé ? Comme pour trancher cette question délicate, Nellie vint s’installer près d’eux pour lui faire quelque ridicule compliment à propos de ses cheveux. Sweeney était sur le point d’hurler de rage mais il n’aurait pas été très raisonnable de laisser exploser ainsi sa colère, laquelle s’accompagnait généralement d’un puissant geyser de sang. Il ne pourrait pas tenir comme ça tout l’après-midi : jamais il n’avait eu autant envie de tuer quelqu’un. Il devait absolument s’échapper de cette situation infernale. Prenant le contrepied de ses émotions belliqueuses, il se força à rire à gorge déployée puis il se leva et s’ébrouant :

-Je ne te savais pas si farceuse Johanna : me voilà trempé ! Moi qui ai tant de travail à accomplir !

Sweeney sortit sa montre à gousset et, sans même regarder l’heure, annonça à tout le monde :

-Dieu que le temps passe vite quand on s’amuse ! J’ai beaucoup de choses à faire avant d’ouvrir le bar. Excusez-moi mais je vais devoir vous laisser : restez tant que vous voudrez, nous n’avons pas besoin d’être plusieurs pour ce genre de besogne !

Sur ce, le barbier quitta la trop joyeuse compagnie et, poussé par une envie irrépressible de meurtre, quitta la plage sans même se retourner.

Edward ne voulait pas bouger de la ou il était, regardant l‘eau comme-ci un monstre l‘y attendait, tant pis, j’aurais tout de même essayais, en tout cas je ne le forcerais pas, il avait le droit d’avoir peur.
Je le laissa alors tranquille avec un petit clin d’œil et regarda la mer.
Je vis alors que Johanna était repartis ce baigner, j’eu un tendre sourire devant cette jeune fille qui avait enfin retrouvais sa joie de vivre.
Sa vie n’avait sans doute pas était si simple que ça en la compagnie du juge Turpin, je ne voulais même pas imaginer son enfance, plus de père ni de mère, juste un homme l’obligeant à venir avec lui et finissant par même lui faire du chantage, cela m’écœuré au plus haut point.
Mais Mr Todd avait mis fin à son cauchemars.
Je voulus me retourner vers les deux hommes, toujours assis sur leur serviette de plage, mais vit que Mr Todd avait quittée son apprentis, je fronçais des sourcils, sans doute la blague que lui avait fait sa fille, puis aussi le fait de voir autant de gens heureux autour de lui.
Je savais qu’il avait un caractère très refermé, il ne blaguait pas, il restait toujours sérieux, à vrai dire, je le comprenais, après tant d’année en prison, et ensuite revenir dans sa ville natale pour découvrir que sa fille qu’il avait quittée bébé était presque une adulte et de plus que sa femme était décédé dans des circonstance ou lui et moi y étions pour quelque chose, il y avait de quoi détesté toute forme de joie.
La vie n’avait pas était un cadeau pour lui, peut-être avait-il était joyeux, blagueur, je ne savais pas, je connaissais que le Mr Todd revenus 15 ans après de prison, celui qui ne cessait de rester devant sa fenêtre à penser, les yeux dans le vide, une lueur éteinte.
Je poussa un léger soupire et partis le rejoindre, après tout les deux jeunes gens qui nous accompagnaient était assez grands pour nous retrouver.
Je marcha alors rapidement autant que la longue jupe que j’avais enfilée par-dessus mon maillot de bain pouvait m’aider à me déplacer et arrivait devant un Mr T, toujours les cheveux aussi mouillé et grognant.
Heureusement j’avais pris une serviette de bain, d’ailleurs je lui tendit, c’est quand il vit ma main qui tendait la serviette qu’il ce rendit enfin compte de ma présence

-Ce sera plus facile pour vous séchez (Dis-je d’une voix sérieuse)

Je n’étais plus aussi heureuse qu’en ce début de matinée, j’avais espéré le rendre de bonne humeur, puis qu’il profite un peu de la compagnie de sa fille, mais cela n’avait pas marché.

-Johanna à 15 ans elle est encore jeune Mr T, vous pouvez encore rattraper le temps perdus, d’ailleurs elle a l’air heureuse en votre compagnie, elle n’hésite pas à vous faire une farce

Je parla alors un peu plus bas

-Enfin même si vous n’avez pas appréciez, elle ne connait pas votre passé, elle ne sait même pas que vous êtes son père, allez vous lui dire un jour?

Le barbier marchait en direction de la grande route qui les avait menés à la plage. Il y trouverait sans doute une joyeuse compagnie prête à le ramener à Londres en l’échange de « rasages gratuits ». Il crut qu’il pourrait rapidement regagner son échoppe ainsi que ses activités mais c’était sans compter sur Mrs Lovett qui le rejoignait déjà. En effet, elle se posta devant Sweeney en lui tendant une serviette. C’est sans cacher son agacement qu’il l’attrapa et entreprit de se sécher. La bonne humeur maladive de Nellie semblait avoir disparu : avait-elle moyennement apprécié la plaisanterie elle-aussi. Alors qu’il se frottait vigoureusement le crâne, elle commença à lui parler de Johanna, du temps qu’ils avaient à rattraper. Elle osa même jusqu’à lui suggérer de révéler leurs véritables liens. Cette bonne femme lui en faisait définitivement voir de toutes les couleurs : non seulement elle le trainait jusqu’à la plage, mais elle se permettait de lui donner des conseils. Il soupira avec colère puis lui lança violemment la serviette désormais imbibée :

-Vous vous croyez vraiment bien placée pour donner des conseils parentaux ? Votre « fils » adoptif m’a presque tué ! Gardez vos si bonnes idées pour vous et laissez-moi en paix !

Il savait que le sujet de la maternité faisait beaucoup souffrir son ancienne compagne, mais, après tout, elle l’avait cherché ! Sweeney reprit la route, mais il se doutait que la conversation ne s’arrêterait pas là. Soudain, il entendit un carrosse qui s’approchait : il le héla de la main. La voiture stoppa devant lui et un jeune homme lui ouvrit la portière :
-Où allez-vous comme ça mon brave ?
-A Londres
-Montez, c’est notre destination !
Il fit signe à l’homme d’attendre un peu puis s’approcha de Nellie pour lui dire tout bas :

-Cessez de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas. Je dirai la vérité à Johanna quand je le voudrais et toutes vos manigances n’y changeront rien !

Puis le barbier se retourna pour gagner le carrosse. Avant de refermer la porte, il rajouté :

-Bon alors, vous venez ou pas ?

Mauvais caractère va! Il fallait toujours rester calme avec lui, je me demandé comment il faisait pour avoir des clients au vue de son aimabilité.
Il me jeta la serviette maintenant mouillé à la figure et me cracha tout son venin au visage, je leva les yeux au ciel, il fallait vraiment avoir de la patience avec lui, si il croyait me blesser, il ce m’était le doigt dans l’œil, d'ailleurs venant de lui, j'étais guère étonné d'entendre ceci sortir de sa bouche.
Certes j’aimais les enfants, je rêvais d’être mère, mais si il croyait me toucher avec de telles paroles, il n'y arriverait pas, il devrait plutôt essayait d’être un bon père au lieu de m’insulter, il n’avait plus aucune âme, même pas envers sa propre fille.
Je le regarda alors hélé un carrosse pour pouvoir rejoindre Londres, avant de me redire des paroles acides, je croisa les bras roulant des yeux, j’étais prête à faire demi-tour quand il m’appela et me demanda si je voulais monter.
Je leva un sourcil, il était très contradictoire, il me faisait clairement comprendre qu’il ne voulait plus de moi et ensuite me proposé de monter avec lui dans le carrosse.
Je le regarda de haut en bas, puis avec un sourire sournois je monta à bord.
Quand le cochet ce mit en route, je tourna la tête vers la mince fenêtre du carrosse, ne disant aucun mot, aucune expression sur mon visage, le temps passa quand le cochet s’arrêta, il ouvrit la porte désolé, nous signalant qu’une roue c’était brisée en chemin.
Quand je vis la tête de Mr Todd, je crus qu’il allait sauter au visage de l’homme pour l’égorger, de plus ont étaient en pleine campagne.
J’eu envi de rire mais me retins, puis pris enfin la parole


-Je réfléchissais, à vous, certes je me fiche de votre vie, mais ce qui m’inquiète plus c’est Johanna, peut-être parce que elle a encore un cœur comparé à vous

Je le fixa longuement d’un regard noir


-ça fait bien longtemps que j’ai perdus espoir pour vous croyez moi! Mais bon je ne viendrais plus, si c’est vraiment ce que vous voulez, au fond je me demande même pourquoi je me suis dis que voir un peu de chaleur humaine pour votre fille vous ferez du bien, non en faite vous ne pensez qu’à vous, vos intérêts et vos propriétés, je n’allais pas venir pour vous prendre votre fille

Je poussa un soupire et me retourna de nouveau vers la fenêtre

Nellie s’engouffra dans la voiture sans un mot ni un regard pour le barbier. Elle resta muette durant toute la demi-heure que dura le trajet. Sweeney, pendant ce temps, discuta allègrement –en surface tout du moins- avec les deux gentlemen qui partageaient le véhicule. Deux étudiants en droit. Cela ferait donc deux avocats en moins pour pourrir le monde. Il leur parla de son échoppe et leur conseilla de venir se faire raser, avec la promesse d’avoir un rabais. Quand le cocher leur annonça qu’ils devaient quitter l’attelage, le barbier quitta la voiture et invita –ou plutôt ordonna- du regard la pâtissière à le suivre. Ce qu’elle ne fit pas. Il salua de la main les deux hommes, qui eux, prirent la route dans le but de trouver une nouvelle voiture, avant de se tourner vers sa comparse. Tout sourire avait déserté son visage. Il tapa contre la vitre, pour lui signifier qu’il fallait descendre et partir en direction de Londres, qui ne devait plus être très loin. Il leur faudrait regagner Fleet Street à pied. Le barbier pria pour que Nellie reste muette mais elle retrouva malheureusement l’usage de sa langue, qu’elle darda contre lui. Depuis la fenêtre de la voiture, elle lui reprocha encore plein de choses puis promit avec regret de ne plus intervenir dans sa vie avec sa fille. Pourquoi devait-il toujours qu’il passe pour le méchant de l’histoire ? Cette mégère n’était pas plus vertueuse que lui. Il se rapprocha de la vitre pour lui répondre :

-J’espère bien que vous ne viendrez plus voir Johanna, vous n’avez pas vraiment une bonne influence vous savez ? Vous êtes aussi vile que moi ma chère, alors gardez vos leçons pour vous, elles vous serviront autant qu’à moi. Bon restez là si ça vous chante, moi je regagne mon échoppe. Passez demain à six heures, je vous fournirai quelques bons kilos de viande fraîche.

Le barbier s’éloigna, non sans saluer le cocher, qui fumait sa pipe, faute de pouvoir faire quelque chose pour dégager la route. Sweeney entama la route qui le ramènerait chez lui, espérant de tout son cœur que Mrs Lovett resterait dans son attelage et ne saoulerait pas tout le chemin de son verbiage idiot et sans aucune utilité.

Il pouvait bien dire ce qu’il voulait je m’en moquais et ses paroles ne me chagrinée en aucun cas, je continuais de fixer la vitre comme-ci il ne m’avait pas parler, comme-ci il n’était même déjà plus présent, quand j’entendis enfin la porte ce refermer, je tourna la tête et le regarda partir un pincement au cœur, comment pouvais-je avoir des sentiments pour cet homme qui n’avait que haine en lui?
Pourtant c’était toujours la au fond de moi, je l’aimais tout comme je le détestais.
J’attendis, longtemps, très longtemps et enfin le cochet vint me voir, assez surpris d’ailleurs pour me dire qu’on pouvait repartir, je lui adressa un simple regard de remerciement avant de repartir à la contemplation du paysage.
Le chemin dura encore quelque heures et la nuit avait déjà commençait à tomber quand le cochet s’arrêta devant mon échoppe.
Je sortis et lui tendis une bourse avec quelque pièces pour m’avoir emmener jusqu’à destination, il fronça légèrement des sourcils, après tout une roue c’était brisée, j’avais du attendre longtemps, mais je m’en moquais, j’insista et il finit par la prendre me remerciant.
Je partis en direction de ma boulangerie avec juste un regard en arrière pour voir que du côté de chez Mr Todd les cheminées fumées énormément et une odeur putride ce dégagée dans l’air, il était donc en pleins travail à la cave, hacher, mouliné et cuir la viande « humaine ».
Je plaignais sa fille, elle n’avait plus de père, juste un homme sans âme.


Fin du Rp