Come back in London... (pv Xerxes Break)

C’est vraiment étrange de revenir à Londres… Et dire que c’est la ville où je suis née et… Où je suis morte. Enfin, pour quelqu’un de ma situation, c’est une ville idéale : le brouillard londonien et les nuages qui règnent dans les rues de cette ville savent cacher les douloureux rayons de soleil, néfastes pour moi. A vrai dire, j’ai passé tellement de temps dans le noir des limbes, qu’un simple rayon pourrait me brûler. Mais cet handicap faisait parti du contrat. Un contrat passé avec le diable lui-même, qui me permit de passer au-delà des lois primordiales de la vie et de la mort. En effet, après l’abandon de Victor (il était amoureux de Victoria, et je ne pouvais lutter contre cela…) je fut si désespérée que je fit le choix de retrouver mon apparence vivante chaque nuit en échange de vivre éternellement à Londres, si je quitte cette ville, le sortilège qui me rendait mon apparence chaque nuit. Me voici donc prisonnière d’une ville dévorée par la misère, la mort et la débauche… Enfin…
J’arrivais donc dans une rue ténébreuse du nom de « Fleet Street » vêtue d’une longue cape destinée à me protéger des éventuels rayons du soleil. Je me fondais à merveilles dans le paysage, personne ne me remarquait. Je jeta un regard furtif à ma main osseuse : le soleil tardait à se coucher.
Soudain, j’aperçu un couple de bourgeois passant devant l’échoppe d’un barbier. Mon cœur se serra, je ne pu m’empêcher de penser à Victor… A ce moment même, je senti une vague de chaleur m’envelopper : le soleil avait disparu et j’était redevenue vivante ! Je pu enfin me délaisser de ma lourde cape. Je regardais ma main gauche recouverte de chair avec satisfaction : le sortilège fonctionnait à merveille. Soudain, je réalisais que mon éternelle robe de mariée (que j’avais définitivement empruntée à ma mère) était dans un état lamentable. Je remarquais alors une petite boutique de couturière assez sombre, au-dessus de la porte était inscrit « Lily Evren, meilleure couturière de Londres ». Il n’en fut pas plus pour me convaincre d’aller dans cette direction. Je me dirigeais avec hate vers la boutique lorsqu’une grande silhouette noir me renversa en plein fouet…

-Veuillez m'excuser, mademoiselle. Je ne regarde pas où je marche! Il faut dire que cette ville est étrange et que je n'ai pas le sens de l'orientation! Rien de cassé? Ca va? Biiiien! Si vous voulez je peux vous donner une petite friandise pour me faire pardonner?

Ouch... Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti de douleur physique (car quand on est mort, on ne sent plus rien...). Je mis quelques temps à retrouver mes esprit et j'entendis la voix d'un homme qui s'excusait à toute vitesse. je me frottais les yeux et appercevais un grand homme qui tendait vers moi... Deux sucettes !

-M... Merci, répondis-je, toujours un peu sonnée, en saisissant l'une des deux friandises.

Il continuait de sourire, il avait l'air de sortir d'un autre monde, son sourire avait quelque chose de mystérieux. je regardais la sucette avec gourmandise : cela faisait tellemnt longtemps que je n'avais pas eu de saveurs sucrées dans mon palais. Je délaissais pourtant la friandise pour mieux le regarder : il était grand, ses cheveux étaient blanc, persque... Argentés! Ces yeux étaient rouges, mais l'un était caché par les longues mèches du jeune homme. Il portait un long manteau blanc. Dans le choc, il avait fait tomber une valise contenant quelques ustensils.

-Oh... Je... Je suis désolée, ai-je dit, confuse, moi aussi je ne regarde pas où je vais... je vais vous aider à tout ranger...

Soudain, alors qu'il se baissait pour constater l'état des ses ustensils répendus sur le sol, je remarquait quelque chose de bizarre : sous ses délicates meches argentés se trouvait un trou béant, là où normallement devait se situer son oeil gauche, comme si celui-ci avait été arraché de son orbite...
Je le regardait avec compassion.

-Que vous est-il arrivé ?...

Dès que Xerxes su mon nom, il se mis à applaudir (malgrè la longueur démesurée de ses manches) et à sourire. Curieuse réaction, surement parce que mon nom était le meme que celui de sa poupée... Quand je lui demandais d'où il venait, il resta silencieux. Je me disais qu'il était sans doute trop secret et mysterieux pour m'informer sur ses origines, mais au bout de quelques seconde il
dit tout simplement :

-Je viens d'un endroit qui s'appelle Wonderland! Le pays des merveilles pour faire plus précis! Ha aha! C'est vraiment un bel endroit, je suis sûr que si un jour vous voulez voyager vous vous sentirez bien là-bas...

A ces mots ma première réaction fut de me dire qu'il était complétement fou. Etre originaire de Wonderland, ce pays completement délirant, dépassait toute logique. Et puis je me rappellais soudain qu'une morte revenant chez les vivant, et devenant elle meme bien vivante chaque nuit n'était pas très banal non plus... Oh well, après tout, il disait peut etre la vérité. En tout cas, il
avait l'air vraiment convaincu de ce qu'il avançait.
Après avoir répondu à ma question, il engloutit un nouvelle sucette. je ne pu m'empecher de noter que depuis notre rencontre il n'arrétait pas de manger dessucreries, et qu'il était pourtant très mince! Il s'approcha de moi et me demanda de lui indiquer l'endroit où il pouvait trouver un vendeur de tourtes. Il me semblait qu'en arrivant à fleet Street j'apperçu une boutique de tourtes à la viande très réputées.
-Oui, dis-je je sais où vous pouvez trouver ce que vous cherchez, suivez moi.Je commençais à me diriger vers le fond de la rue sombres où nous étions et tournais à gauche. Nous arrivames donc devant une sombre echoppe. Les rideaux etaient tires et je ne pu donc observer l'interieur de la boutique, "ma robe pourra bien attendre" me suis-je dis. Xerxes entra donc dans la curieuse boutique, je le suivis...

Cette belle Emily lui fit un sourire ne disant qu'elle connaissait le chemin. Break lui en fut très reconnaissant et il s'inclina légèrement pour lui montrer qu'il était content et reconnaissant. Ils se mirent en route à travers les rues et les maisons salles de Fleet Street, croisant des pauvres personnes affalées contre les murs, des mendiants et autres... À Wonderland, personne n'était aussi triste et pitoyable... À pars ceux qui avaient subis de très près le fléau de la Reine Rouge. Mais sinon, l'amour et la joie de vivre, ainsi que quelques gens complètement fou, vivaient dans le Pays des Merveilles! Cette endroit était passablement triste! Emily le conduisit à bon port. Ils arrivèrent finalement devant la petit maison que Xerxes cherchait. Il fit un sourire mais l'endroit paraissait inhabité depuis quelque temps. Le jeune homme aux cheveux argentés ne fit aucun commentaire. Il s'inclina encore une fois devant Emily.

-Hé bien merci pour votre aide, Emil! J'espère un jour vous croiser de nouveau dans ces rues triste de Londre!

Xerxes essaya d'ouvrir la porte mais elle était fermé... La maison serait-il non ouvert aujourd'hui? C'est vrais que c'était le soir... Et Xerxes n'allait tout de même pas dormir devant la porte, si?! Le pâtissier poussa un soupir. C'était bizarre... À Wonderland, s'il avait une boutique, tout serait certainement ouvert jour et nuit! Il croisa ses bras sur la poitrine en se tournant vers Emily.

-Heu... Vous avez un endroit où dormir?