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 Nouvelle session de l'atelier : venez lire et voter!

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L'Ecrivain
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L'Ecrivain


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MessageSujet: Nouvelle session de l'atelier : venez lire et voter!   Nouvelle session de l'atelier : venez lire et voter! EmptyLun 30 Aoû - 21:48

Comme pour le précédent sondage, je ne vous révèle pas le nom des participants et vous avez trente jours pour voter!



TEXTE A "Maman! Maman? Pourquoi tu pleures?"

C'est une boule dans l'estomac
Ou un cri qui résonne.
Elle tourne autour de toi
Ou bien s'envole.

C'est une blessure qui saigne
Ce sont des yeux grands ouverts,
Sans que l'auteur ne daigne
Faire autre chose qu'un sourire pervers.

C'est quand minuit sonne
Qu'elle grandit et résonne.
Plus rien dans ton corps ne fonctionne:
Ton pauvre cerveau pétrifié déraisonne.

Petit petit... viens avec moi, viens...
Tu peux t'enfuir au loin
Mais j'arrive, je viens,
Et tu sais que c'est la fin.
Je ne suis qu'une ombre dans la nuit
Vas-y! Essaie de m'échapper, fuis!
Cours, puisque c'est pour ta vie,
Mais sache que nul n'entendra tes cris...

Devant toi, des rivières d'hémoglobine
Vers ton coeur, Elle progresse, Elle chemine.
Pauvres âmes en peine, par centaine
Vidées du sang dans leurs veines...

Je sens ton corps qui frissonne
Alors que l'horloge résonne.
Tu hurles jusqu'à en être aphone
Mais c'est inutile: ta dernière heure sonne...

Petit petit... viens avec moi, viens...
Tu peux t'enfuir au loin
Mais j'arrive, je viens,
Et tu sais que c'est la fin.
Je ne suis qu'une ombre dans la nuit
Vas-y! Essaie de m'échapper, fuis!
Cours, puisque c'est pour ta vie,
Mais sache que nul n'entendra tes cris...

"Maman, pourquoi tu pleure en rouge?
Maman, réveille-toi, bouge!
Papa, Pourquoi maman elle dort?
Papa, pourquoi tes mains sont toutes rouges?"

Tu peux t'enfuir au loin,
Mais tu sais que c'est la fin.
Essaie de m'échapper, fuis!
Cours, puisque c'est pour ta vie.

Mais sache que nul n'entendra tes cris...


TEXTE B "13. Arimas crim's"

Le dos collé contre le sol dur de cet endroit lugubre et le ventre compressé par un poids inconnu, je suis seul. J'attends quelque chose, quelqu'un. Peut-être viendra t-on à mon secours? Mais qui pensera à venir me chercher ici?! Je ne voit pas à dix centimètres. De toute façon, mes yeux ne peuvent plus rien voir. Comment suis-je arriver ici? C'est une histoire navrante! Il ne me reste que peu de temps pour vous la citer sans doute.
Un crachin glacé dans la figure j'avançais péniblement sur le chemin. Je traversai présentement un village de mineur où la suie reluisaient même sur les murs. Il paraissait qu'en cet endroit, au moins dix puits se trouvaient. La pluie battait toujours à mes oreilles. J'étais trempé jusqu'aux os, j'avais faim. Je suis un vagabond voyez-vous. Je n'ai jamais fait rien de mal de ma vie mais je suis très superstitieux! A raison sans doute. Mais je voulais trouver un coin où m'abriter pour cette nuit au moins! Je errait dans ce petit village sans que personne ne daigne à m'ouvrir la porte. Je finit par tomber sur une vieille bâtisse au fond de cet endroit perdu. Il y avait un numéro devant la grille grinçant de l'entrée. Ce numéro cloué sur une plaque de métal était le treize. Le pire des nombres, et le plus maléfique! Les fenêtres avaient encore leurs carreaux mais les rideaux qui les garnissaient semblaient complètement déchiquetés. Je poussait du bout de mon index la porte d'entrée qui s'entrebâilla dans un grincement lugubre. Même si cet endroit n'était pas du tout l'idéal j'entrais, content de quitter le crachin glacial. Plongé dans l'obscurité, je me dirigeais au hasard dans les pièces avant de tomber dans ce qui semblait être une cuisine. Quelques chandeliers poussiéreux s'accrochaient encore au mur dont la tapisserie était toute décrépite. Je saisit l'une des chandelle d'une mains légèrement tremblante et fouillais dans ma poche à la recherche d'une allumette. Lorsqu'un j'en trouvais une j'allumais vivement la mèche de la bougie et je sus à cet instant que j'aurais préféré le crachin à cet endroit lugubre! À part un tas de paille au dessous d'une fenêtre l'endroit était vide; il ne restait pas un seul meuble. L'air humide et froid sentait le renfermé, et à la lueur de la chandelle je voyais de la buée s'échapper de ma bouche.
Je fut pourtant obligé de me rendre à l'évidence: pas question de faire demi tour. Je dormirais ici un point c'est tout! Je me jurais alors de ne pas laisser la mèche de la chandelle s'éteindre puis m'allongeais sur le sol, la paille étant toute humide en fixant la porte de derrière qui laissait passer de l'air en gémissant. Peut-être était-ce un endroit plus accueillant que le sol de cette cuisine obscure? Je me levais et posais ma main sur la poignet de la porte, mal assuré. Je retint mon souffle et tirais. La porte résista et j'eus la désagréable impression que quelqu'un la retenait de l'autre côté! Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit brusquement, me faisant sursauter. Des marches de pierre salis de poussières et de charbons s'enfonçaient dans les ténèbres. Je claquais violemment la porte en poussant un soupir. Je m'essuyais mon front que dégoulinais de sueur et posais la chandelle à quelques pas de moi. Je me roulais à nouveau en boule sur le sol, loin de la porte, le cœur battant. Le vent tapait fortement contre les carreaux et l'orage éclata au dehors: impossible de fermer l'œil! Soudain, un nouveau bruit s'éleva des profondeurs de la maison, très léger! Je tendis l'oreille. Il s'amplifia peu à peu jusqu'à ce que le doute ne me soit plus permis: en bas de cet escalier lugubre il s'y passais quelque chose d'anormal. On creusait!
Cela dura plusieurs minutes; puis le bruit s'arrêta. Plus aucun bruit... La maison elle même semblait retenir son souffle tout comme les nuages dans le ciel orageux. Je me blotti encore plus sur les pavés gelés et fermais étroitement les yeux, tentant de me raisonner. J'essayais de fermer mon esprit à tous les bruits qui m'entouraient, me disant que le lendemain je partirais vite de cet effrayant endroit. Pourquoi n'étais-je pas partit tout de suite? Peut-être pour me prouver que je n'étais pas qu'un pauvre garçon érant et peureux? Des coups retentirent soudain au loin. "Pof pof pof"... Je sautais sur mes pieds et me recroquevillais dans un angle, tout au fond de la pièce. Quelqu'un chaussé de lourdes bottes montait les marches derrière la porte aux escaliers poussiéreux. Quelqu'un avait creusé une fosse là-bas, dans le noir, et s'apprêtait à surgir. A moins que... Peut-être n'était-ce pas quelqu'un mais quelque chose? Je m'aplatis contre le mur, entendant la poignet de la porte tourner dans un craquement lugubre. Quelque chose pénétra dans la pièce. Un vent froid spectral me fit frissonner et il éteignit la mèche de la bougie. Je paniquais alors, tentant de voir quelque chose dans la pénombre. J'étais pétrifié, seul mon cœur battait encore, cognant contre mes côtes à les briser. Une main invisible me saisit alors par le col et me souleva, à la manière d'une chatte transportant son chaton. Un bras invisible s'enroula autour de mon corps, immobilisant mes bras, m'écrasant la poitrine. Je suffoquais comme un poisson hors de l'eau. On m'emportais vers les escaliers qui descendaient dans l'obscurité des profondeurs de cette maison hanté! Je me débattis frénétiquement car au fond de moi je savais ce qui allait arriver! Je savais pourquoi on avait creusé une fosse. On allait me descendre dans les abysses obscures de cette demeure. Et c'était une tombe qui m'attendait. J'allais être enterré vivant!!
Mon cœur battait de plus en plus vite en même temps que la respiration sifflant de celui qui me tenait fermement. J'aurais voulut crier mais aucun son ne sortait de ma gorge sèche. Petit à petit, alors que nous nous enfoncions dans la pénombre, je cessais de me débattre. À quoi bon? Je ne suis qu'un frêle petit garçon emprisonné dans des bras musclés. On me jeta alors contre un mur. J'entendis le craquement de mon poignet droit et ma tête heurta violemment le sol. On me donna un coup de pied dans le ventre ce qui eut pour effet de me couper le souffle qui était déjà court. Je tombais alors avant de m'écraser à nouveau sur le sol. Mais il s'agissait là d'un sol plus humide. On me recouvris petit à petit de terre, sous des rires grinçant... Dans un ultime sursaut je voulut sauter hors de la fosse mais mon corps refusait catégoriquement de m'obéir. Je sombrerais donc dans un sommeil sans fin, enterré vif.
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L'Ecrivain
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MessageSujet: Re: Nouvelle session de l'atelier : venez lire et voter!   Nouvelle session de l'atelier : venez lire et voter! EmptyLun 4 Oct - 10:44

Les deux participants étaient :
Texte A : Leia Elementia
Texte B : Mad Hatter, qui remporte cette session!

*Sweeney Todd offre un bouquet de roses à Leia et des chaussures de clown au Chapelier
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