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MessageSujet: Nouvel atelier d'écriture! Venez voter! (jusqu'au 4 novembre)   Nouvel atelier d'écriture! Venez voter! (jusqu'au 4 novembre) EmptyLun 4 Oct - 10:54

TEXTE A

Cher journal,
Il pleut. Oui, il pleut très fort. Les gouttes des pluies s'écrasent lourdement contre les carreaux de la fenêtre. L'orage gronde au loin, mais il me parait si loin! Des larmes coulent lentement sur mes joues pour se perdre à la pointe de mon menton. Je n'ai pas la force de lever ma main pour les essuyer. Le monde tourne encore. Comment cela ce fait-il? Comment les gens peuvent-ils continuer leur route? J'ai envie de leur crier "Pourquoi êtes-vous si indifférent? Pourquoi continuez-vous de marcher alors que le monde s'est arrêter de tourner?!". Oui... si seulement le temps pouvait se remonter! Si seulement en un tour d'aiguille tout pouvait redevenir comme avant. Comment raconter cela?
Tout à commencer la semaine dernière. J'avais mon petit concert de violon à plusieurs kilomètres de l'endroit où j'habite. Personne ne pouvait m'amener et Julien m'avait dit qu'il me rappellerait pour me dire à l'heure où il viendrait me prendre devant chez moi. Seulement il avait oublié! J'ai dut le rappeler deux fois pour qu'il me réponde. À ce qu'il paraitrait, il avait passé la nuit chez un ami à lui. Il me demanda de l'attendre sur le banc où on avait toujours eut rendez-vous et il me dit qu'il partait à toute vitesse...
Il pleuvait. Moi, assise sur le banc, les mains dans les poches de ma veste, j'attendais. Mon violon était déjà sur place et je regardais tout ce monde. Ils paraissaient tous si normaux... les gens dans la rue. Les gamins jouaient dans les flaques en riant aux éclats, les femmes aux talons hauts hésitaient entre la marche rapide ou la course à petite foulée et les hommes se dépêchaient de rentrer à leur travail après la pose de midi, se couvrant la tête de leur mallette de travail. Au bout de plusieurs heures d'attente (et je sus que j'avais loupé mon concert!), une moto finit par se garer devant moi. Je crut d'abord qu'il s'agissait de Julien et je me préparais à le houspiller. Mais celui qui enleva son casque n'était autre que Alexandre. Il ne ressemblait pas à Alexandre... Sa bouche n'était pas tordu dans un angle farceur et ses yeux ne brillaient pas de malice. Il avait l'air grave, son casque sous le bras. Il s'approcha de moi et les trois mots qu'ils prononcèrent je ne crut pas les entendre. Ses lèvres bougèrent dans le vide sans que je puisse en entendre le son. Pourtant... je savais ce qu'il me disait. Je comprenais. Le claquement des talons hauts des femmes se firent beaucoup plus long sur le trottoir, les rires des enfants me parurent lointain. Furieuse, je me levais. Mais la terreur sur le visage d'Alexandre était éloquente! La vérité me frappa en plein fouet, si bien que je suffoquait lorsque le jeune homme secoua la tête en tournant brusquement les talons et en me laissant planter au milieu de tout le monde. Il m'abandonnait! Il me laissait seule! Abasourdie, terrifiée, je me laissais retomber sur le banc, perdue. Je regardais vaguement tout ce qui se passait autour de moi et en fut choqué. Ils bougeaient... Ils marchaient... Ils partaient... Ils me laissaient loin derrière eux! Je n'arrivait plus a avancer à la même vitesse que ce monde! Les larmes roulant sur mes joues se mêlaient aux gouttes de pluies et l'éclatement de l'orage ne me fit pas sursauter. Ils m'abandonnaient... Et Julien aussi était partie, encore plus loin derrière moi.
Tu sais. Oui, le monde tourne désormais trop vite pour moi. Alors qu'un amour disparut erre sans but dans les ténèbres, je broie du noir, seule loin du monde et de la réalité. Ils m'ont tous abandonnés...
O.M


TEXTE B


14 Février, la St Valentin,

Une date maudite pour moi.
Je vois tes yeux la regarder,
Tu me regardes comme si j’étais elle.
Je vois tes mains caresser mes joues,
En pensant que se sont les siennes.

Se fut toi qui m’a dis : «Merci d’être là pour moi »
Et moi je fus celle qui sourit, celle qui s’illusionna.
L’amour est un mensonge.
L’amour est douleur.
Masochiste est l’amour

Je regarde mon sang couler de mes poignets,
Je regarde mes larmes perler sur mes joues,
Je regarde mes jambes trembler et s’effondrer.
L’amour est un mensonge… Une vile illusion.
Un misérable rêve d’amour…


888888888

J’avais promis de mettre fin à ton attente,
J’avais promis de t’aimer…
Pourquoi ne m’en suis-je pas rendu compte plus tôt?
Pourquoi n’as-tu pas dévoilé mes yeux et mon cœur?
Avant ce bain de sang écarlate…
Revient à mes côtés,
J’ai besoin de toi…
De ton sourire, de tes caresses,
De ta main sur ma joue,
De tes lèvres sur mon front.
Je croyais que je t’aurais pour toujours,
Pour toute l’éternité.
Mais le temps est cruel,
Ainsi que le monde.
Tout se en quoi je croyais cessa de m’importer.

Tu as tant attendu pour que je t’aime
Et maintenant que c’est le cas, tu n’es plus là…
Je t’ai perdu en un instant.
Ma belle au bois dormant, réveille-toi…
Je t’en prie, libère-toi de ce rêve de cristal.
Regarde-moi!
Je veux l’entendre de tes lèvres!
Ces paroles que tu n’as jamais osé dire…
Je t’adore, je t’aime

Tu m’entends? Je t’attends…
J’attends que tu te réveilles,
J’attends que tu m’aimes…
Comme toi tu l’as fais patiemment avant ce jour…
Je veux revoir tes yeux améthyste…
Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas,
J’ai besoin de toi, je t’aime tant.
Réveille-toi, mon ange…

TEXTE C
Ambiance...Je suis.

Un être sans échange, qui vit au-delà de tout ce qu’on peut imaginer.
Une personne de sang, dont le cœur vacille et la respiration se coupe, fleur de lumière rouge effervescente.

Je suis penchée vers toi.


Un acte, un seul, pour que tout sombre dans l’oubli le plus obscur, pour que ce tout me mène à ce que j’ai toujours eu de plus cher, rien d’autre que ton corps meurtri et déchiré. Une transe obscure et macabre, que je vois à travers tes paupières closes. Ces paupières, que je crois voir tressaillir au fil de mes pensées, car dans cet endroit vide seules elles se font entendre. Mon souffle s’assombrit, mon regard part à la recherche du moindre point de lumière, mais il n’y a rien, rien d’autre que ce que j’aperçois au fond de mon être, à l'abandon.

Je suis penchée vers toi, j’ai l’impression que tu dors.


Un souvenir, aussi tremblant qu’une feuille au milieu d’une brise calme, que la flamme vacillante d’une bougie un soir d’hiver.
Un corps enlacé dans une posture détendue, des mains crispées et fiévreuses sur un dos trempé d’une délicieuse odeur salée. L’amour sent bon, lorsque c’est l’amour. Des yeux tournés vers le ciel, un corps en transe, mélodie. Des ardeurs, un feu. Mes mains parcourent un feuillet encore blanc, caressent le papier. Je prends ta main. Rien ne me retient ici, sauf tes yeux clos. J’avais le sentiment limpide et serein que demain tout redeviendrait comme avant. Mais ce courant d’air glacé m’empêche de penser et chasse mes illusions. J’ai froid. Je crois qu’il pleut, mais non. Je suis juste trempée de sueur. Je crois que mon visage est crispé. Mais tu m’as dit d’être courageuse. Alors je reste, immobile et calme, penchée près de ton corps paisible aux yeux fermés, ce qui d’ailleurs m’énerve. Je suis piégée. Mon âme enfermée dans un étau étouffe et appelle à l’aide. Ton aide. Mais je crois que je devrai à présent apprendre à me débrouiller toute seule. Parce que je n'ai plus le choix. ça. Ou rien.

Je suis penchée vers toi, j’ai l’impression que tu dors. Mais il n’en est rien.


Un sursaut brutal. Une fois, deux fois, trois fois.
Je revois ton sourire doux et calme, tes colères aussi. La douceur de ta peau, l’amour dans ton regard. Un nouveau courant d’air, de glace. Tu es si serein, si beau. Tu souris malgré ta pâleur. Tu me fais confiance.
Roses. Roses noires. Si inoffensives enveloppées dans leur papier d’argent. Elles sont belles comme toi. Et moi, j’ai toujours aimé le noir et blanc. Ça fait joli. Je crois que tu es content.
Une main qui caresse ton bras. Des gouttes, plic, ploc. Plic, ploc. De quoi remplir une mare, de chagrin et d’amour. Mais je ne faillis pas je ne te lâche pas, reste immobile, chasse les importuns. Mon cœur venimeux s’anime d’une ardeur toute nouvelle. Elle s’avance. Je la gifle. Elle repart. Je souris. Si tu savais, ce mélange si mal dosé de douceur et de colère, d’amour et de fureur, de furtivité et d’assaut. Je suis à toi. Comme je l'ai toujours été. L'issue est fatale, mais je ne me trompe jamais sur ce qui est véritablement important. Dans cet endroit froid comme le marbre, je réfléchis. Encore et encore. Pour ne plus rien oublier. Pour ne plus rien omettre. Parce que finalement. Cet évènement brise notre romance.
J’ai peur. Tout s’accélère. Je revois le mot déposé sur la table le matin. J’aurais dû t’appeler. Te demander de rester près de moi. J’aurais dû vouloir sentir ton cœur battre à mes oreilles, tes bras serrés autour de mon corps, ton âme cerclée de joie sans peine. Si j’avais voulu tout cela, tu me regarderais encore. Plus loin que tu me regardes maintenant. Mais où réside l'importance ? Se souvenir, c'est souffrir. Je dois me concentrer sur toi, et rien que sur toi. Sur ce que tu vas devenir à présent. Sans toi, je ne suis rien. Alors accroche toi. Accroche-toi, bordel !
Je suis restée près de toi tout le long car tout était de ma faute. En plus je n’avais pas faim. Tu es sorti pour rien.
Un grésillement de radio, une voix blasée, annonçant des mots cruels pour un cœur fragile, à présent brisé. J’ai eu chaud, froid, mon corps s’est levé avec brusquerie, j’avais envie de courir dans tous les sens, de hurler toute ma peine, ma terreur. J’ai pris la voiture, dépassé la vitesse. Freiné brutalement, et je t’ai trouvé.
Tu me laisse. Ta chaleur se dissous dans mes mains. Le vide m’envahit. Je ne ressens plus qu’un trouble sans nom, cette impression de ne plus avoir de chair, de peau. Plus d’âme. Mes yeux sont secs. Tout s’éteint peu à peu.
Je regarde le bouquet posé sur la table blanche, et je ris de ma propre stupidité.
Une main se pose sur mon épaule. Je n’ai pas dormi, pas mangé. Voilà vingt quatre heures que je suis immobile. Face à ton visage si calme.
Ma tête bourdonne. Fort, peut-être. Je ne sais pas. En fait, je m'en fous...
Je les laisse ici. Le tableau est trop beau pour les enlever. Je sais où tu vas être emmené. Je n’ai plus d’âme, car l’évidence l’a tuée. Car ça y est, j’ai compris.
Il m’a fallu tellement de temps.

Je suis penchée vers toi, j’ai l’impression que tu dors. Mais il n’en est rien. Tu es mort.
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